Je suis devenue bio…
Et c’est arrivé comme ça. Insidieusement. Jusqu’au jour où, après avoir simplement prévenu mon cher et tendre que « j’allais bientôt faire un nouveau test », ce dernier s’est arrêté net, m’a regardé droit dans les yeux, et m’a très solennellement déclaré : « Écoute, je veux bien faire beaucoup de choses, mais je te préviens, les toilettes sèches et les feuilles de bambou pour se torcher le cul, ce sera non. »
… Heureusement pour lui, ce n’était pas cela que j’avais en tête. Mais, ça m’a donné une idée pour qu’il puisse très sérieusement penser que j’allais lui demander de renoncer à son papier triple épaisseur, je me suis dis que j’avais dû sacrément bousculer ses habitudes ces derniers temps…
Et effectivement, depuis quelques mois, j’avoue avoir changé.
« J’ai épousé une épicurienne ultra-libérale et je me retrouve avec une bobo-bio limite révolutionnaire »
dit-il. Bon, il en rajoute un peu. Quoique…
C’est vrai qu’il y a quelques années, je n’étais pas vraiment du genre à faire attention à ce que j’achetais. Jeune cadre dynamique persuadée que l’ascension professionnelle – et la « capacité de consommation » qui en découlait – étaient le Graal le plus ultime à atteindre, j’étais aussi la cible idéale des marketeux de tout bord, et la première à vouloir essayer toutes les nouveautés « vues à la TV » :
- « Oh une lessive qui lave le blanc ET les couleurs, incroyable, j’achète ! »
- « Oh un yaourt qui va mieux me faire faire caca et me permettre de continuer à me gaver de burgers et de chocolats ? Génial, j’achète ! »
- « Oh un savon spécifique pour mon intimité (Parfait pour compléter ma collection : savon pour la tête, savon pour les mains et savon pour les pieds) : In-dis-pen-sable, j’achète »
- « Oh un désodorisant d’intérieur tellement beau qu’on dirait un galet, Wa-hou !! J’A-CHÈTE ! » …
OK, j’exagère, je n’ai pas acheté le galet… faut pas déconner non plus. Juste le pschitt qui enlève les mauvaises odeurs des vêtements (plutôt que de les laver, pratique non ?!… )
Je faisais évidemment mes courses dans les grandes surfaces – limite, j’aimais ça – et je revenais toujours avec 4 fois plus de trucs que ce dont j’avais besoin. Et oui…
Mais tout ça, c’était avant.
Avant quoi ? Et bien je ne sais pas trop, en réalité. Avant d’avoir 30 ans ? Avant d’avoir été directement confrontée à des pépins de santé ? Avant d’avoir un enfant peut être ? Ou tout simplement, avant d’entendre par-ci, par-là, des voix s’élever contre ce modèle, et à finir par m’intéresser au sujet ?
Parce qu’il est évident que je ne suis pas la seule à commencer à me préoccuper de ce que je met dans mon assiette, ou de ce que cette pauvre planète est en train de devenir. Ni la seule à commencer à douter sérieusement de la véracité de ce qu’on nous raconte. Ni la seule à éprouver une vraie lassitude envers ce modèle ultra-capitaliste, dans lequel nous ne sommes plus que des porte-monnaie ambulants…
Ni la seule enfin, à trouver que notre modèle de société valorise parfois des choses assez étonnantes.
Si vous n’en êtes pas vraiment convaincu, faites le petit exercice suivant : avec votre échelle de valeur personnelle, hiérarchisez les choses suivantes : votre look, votre enfant, vos toilettes.
Logiquement, il y a de grandes chances pour que le résultat soit le suivant :
- Votre enfant
- Votre look
- Vos toilettes.
Si vous êtes bizarre, vous pouvez éventuellement avoir inversé le 2 et le 3 ; mais si vous n’avez pas placé votre enfant N°1 … votre cas relève carrément de la psychiatrie. Sortez de mon blog, et vite !!
Bref, cela semble logique. Pourtant, quand on regarde la valeur attribuée par la société à ces 3 items – par valeur j’entends : niveau de salaire, de qualification ou de reconnaissance ; on s’aperçoit qu’il vaut mieux s’occuper de la propreté de vos toilettes que de l’éducation de vos gamins…. non ?
Et pourtant… Je suis en effet prête à parier que le chef de marque « Canard WC » est bien mieux payé qu’une « simple » nounou, ou maîtresse d’école. Qu’il a certainement été recruté à bac + 72, et que sa trouvaille « Encore une victoire de canard, coin-coin« , suscite encore l’admiration de son entourage, 15 ans après…
… là où l’enseignante qui a « juste » appris à votre chérubin à lire et à écrire – soit sortir de l’illettrisme – a depuis longtemps été oubliée…
Quant à votre look, ne vous en faites pas, on s’en occupe. J’aimerais avoir tort, mais j’ai la désagréable sensation que les gens qui cherchent des solutions pour améliorer la qualité de votre peau sont bien plus nombreux – et mieux payés – que ceux qui cherchent à soigner les cancers par exemple.
Les exemples sont légions. Combien de professions et secteurs se sont créés sur du rien ? de l’inutilité ? de la futilité ? Logique économique implacable, les métiers se créent là où il y a de la rentabilité. Cette futilité fait aussi partie de la vie, de notre insouciance. Mais n’est ce pas devenu trop ? Ne vivons-nous pas dans un monde où notre valeur est déterminée – quasiment uniquement – par notre capacité à consommer ?
Il suffit de regarder les « modèles » que l’on nous propose : Les Kim Kardashian, riche à millions pour avoir … un gros cul ?! – C’est le moment où je réalise que je ne sais toujours pas ce qu’elle fait – Les sportifs ? les politiques ?! no comment… Comme le dit Alain Souchon « On nous Claudia Shiffer / On nous Paul-Lou Sullitzer … » on nous vend du rêve construit sur du rien. On nous inonde de discours contradictoires qui ne répondent à aucune logique, si ce n’est économique. Sauf que cette dernière est tout, sauf logique… Prenez l’allaitement par exemple. On nous exhorte à allaiter au moins 6 mois mais il faut reprendre le travail au bout de 2… (Oh, mais pas de problème me direz-vous, votre employeur doit vous laisser 1h / jour ! LOL.)
Je m’égare mais tout cela ne répond – à mon sens- qu’à une volonté de limiter les coûts et de maximiser les profits de la sacro-sainte économie, le tout au détriment de l’humain…
Donc, dans ce monde où il vaut mieux trouver un slogan pour produit à chiotte qu’éduquer un enfant, où la futilité et l’inutilité sont le comble de la réussite, et où les « modèles » que l’on nous propose sont tous plus pitoyables les uns que les autres ; il n’est pas étonnant que l’on manque cruellement de vocations pour des métiers qui contribuent réellement aux progrès sociaux ou environnementaux…
C’est finalement logique. En tant que parent, on a à cœur d’assurer la sécurité, notamment financière, de son enfant. Il sera ainsi plus tentant et rassurant de le pousser vers une carrière commerciale, qui lui assurera un certain confort, plutôt que de l’encourager sur une voix moins valorisée et moins lucrative – parfois même au détriment de son épanouissement personnel. Triste constat quand on est jeune parent …
Tout ça pour dire …
Je m’éloigne dangereusement du sujet de départ, mais voilà le (délicat) moment où je suis censée retomber sur mes pattes. (ou pas).
Donc, après avoir fait ces joyeux constats : société de consommation, absence de valeurs, monde de merde, crève pourritures capitalistes, je me suis demandé quelles étaient les options que j’avais :
- Me lancer dans la politique ? Bof. Hystérique comme je suis je ne tiendrai pas 3 minutes.
Mais c’est vrai qu’il y a moyen de se faire des tunes apparemment. - La corde ? Bof. Égoïste et pas très sympa pour ma famille ni pour la femme de ménage.
- La résignation ? Bof. Égoïste et pas très sympa pour les générations à venir.
Alors quoi ? Je ne crois pas à l’anti-capitalisme absolu. L’économie restera souveraine encore longtemps, et continuera de dicter la plupart des valeurs de la société -au travers des inévitables médias, quoique l’on en dise. Mais l’économie n’a pas de valeurs préconçues, de morale. Elle est ce qu’elle est, elle ira là où il y a du profit à faire quoiqu’il arrive. Et finalement, qui est la première source de profit pour n’importe quelle entreprise ? Les politiques ? les stars ? Nonononon Madame. C’est nous. C’est toi. C’est Moi. Plus tous ceux qui le veulent, plus lui plus elle… (pardon). Si demain les consommateurs réclament en masse des yaourts parfum saucisson, ne croyez-vous pas que nombreuses seront les boites à lancer leur gamme de yaourts charcutiers ?
Il est vrai que jusqu’à présent, c’était plutôt l’industrie qui créait nos besoins. Les téléphones portables et l’Internet, on se débrouillait pas si mal sans (si si les jeunes croyez-moi, même qu’un CDI pour nous ce n’était pas juste un type de contrat). Mais aujourd’hui impossible de s’en passer ! Les progrès ont parfois du bon (non je ne renoncerai pas à mon lave linge), mais ils poussent aussi l’industrie à nous faire croire en des besoins complétement futiles – voire dangereux, coucou chimie !, du moment que l’on achète encore et encore… . Qui a vraiment besoin d’un diffuseur anti-mauvaises odeurs ? (Ouvrez la fenêtre), d’un yaourt nettoyeur d’intestin ? (Mangez des pommes), d’un jambon rose comme la couille d’un Ouistiti ? (Ça s’appelle jambon blanc à la base, souvenez-vous…)
Attention, c’est maintenant que j’atterris.
Alors pourquoi ne pas essayer de dicter NOS propres valeurs à l’économie, plutôt que de les subir ?! Telle est ma réflexion. Peut-être qu’en arrêtant de consommer certaines choses, en refusant certaines pures productions marketing, en orientant mes achats vers des produits et services qui me semblent plus légitimes, sains, locaux – voire écolo (Bam, le mot est lâché), je peux – à mon micro niveau – essayer de changer les choses. Oh, j’ai bien conscience que ce n’est pas parce que Virginie va arrêter d’acheter des Pampers qu’ils vont changer la formulation de leurs couches. Mais on me souffle dans l’oreillette que je ne suis pas la seule. J’observe (j’imagine que vous aussi), un sursaut certain. Une sorte de prise de conscience collective. Un ras le bol de plus en plus audible. Sur les réseaux sociaux (comme quoi l’Internet a du bon !), dans les médias. Dans les consciences. Dans les faits et gestes du quotidien.
Alors, j’ai reposé ma corde, ma carte de militante et j’ai même banni de mon vocabulaire les phrases résignées du type « on n’y changera rien / c’est comme ça / c’est le jeu Lucette … ». J’ai commencé à changer quelques unes de mes habitudes. Des petits d’abord, et puis des plus grosses. Et comme ça ne me suffisait pas, j’ai changé mon boulot. Ouais. Carrément.
C’est comme ça que depuis quelques temps, progressivement, j’en suis arrivée à privilégier le bio – ou pas, d’ailleurs. Le local, le « circuit court ». Le naturel, ou au moins, le « un peu moins chimique ». À bouder les supermarchés et aller chez les « petits » commerçants. À regarder les étiquettes, et parfois, à reposer. À consommer peut être moins, mais beaucoup mieux. Additionné aux gestes d’autres, j’ai le secret espoir que cela contribuera à créer de nouveaux besoins, plus sains, plus « green » et pourquoi pas, à faire changer certaines pratiques ? Le développement du bio, malgré tous ses biais, est déjà une preuve en soi que la société évolue.
Voilà, ceci est donc mon coming-out :
Je suis une bobo bio.
Ou ce que vous voudrez. Et même si je présente ça de façon légèrement altruiste, ça n’en est pas moins égoïste pour autant. J’en suis arrivé à un point ou je me demandais si filer des clopes à mon fils de 2 ans serait vraiment pire que de lui servir des Knackis ou des Coraya… (et je me pose encore la question). Je le fais donc aussi, et même en premier lieu, pour la santé et le bien être de ma famille. Quant à ceux qui m’opposeront que consommer bio, c’est plus cher, je dirai ceci : c’est souvent vrai – pas toujours, mais au global, vous avez sans doute raison. Le bio, le local, l' »écologiquement responsable » n’est pas toujours à la portée de toutes les bourses. Et j’ai pleinement conscience que tout le monde ne peut pas se le permettre. Pour les autres, il s’agit plus – à mon avis – d’un choix à faire. Et c’est marrant parce que souvent ceux qui me disent « Ouais enfin faut avoir les moyens hein ! » pianotent en même temps sur le dernier Iphone… 🙂
Personnellement j’ai décidé de privilégier la santé et l’avenir de mes enfants – pour cette raison je ne pourrais pas vous envoyer de SMS feu d’artifice pour votre anniversaire, je m’en excuse d’avance – 🙂
Dernier point.
Je suis à peu près sure que vous vous dites « OK encore une pseudo écolo pleine de beaux principes mais qui prend sa bagnole dès qu’elle doit faire 200 mètres ». Et bien … oui. Surtout en ce moment – limite je la prendrais pour faire le trajet lit – canapé -. Donc effectivement, ce n’est pas parce que je fais certaines choses que je considère comme « responsables », que je ne fais QUE ça. Je ne dis pas non à un Mac do de temps en temps. Je ne prend JAMAIS mon vélo (question de sécurité), je suis fan d’Ikea… J’offre des Kinder surprise à mon fils et il kiffe, je ne suis pas prête de renoncer aux couches jetables, et si demain on me propose une crème ultra chimique mais hyper efficace pour me faire le cul de Beyoncé, il y a de grandes chances pour que je l’achète malgré tout. Mais a-t-on absolument besoin d’être 100% pour que nos actes comptent vraiment ? Doit-on impérativement rentrer dans une case : Green ou pas green ? Chacun fait ce qu’il peut, comme il peut. Doit-on renoncer à faire un geste, si petit soit-il, sous prétexte qu’on n’est pas 100% écolo ? Et à l’inverse, dois-je me cacher pour m’enfiler le pot de Nutella, sous peine d’être montrée du doigt « oh l’autre !! elle se la joue bio et regarde… » ? (Cela dit je me cache quand même mais c’est uniquement pour que Biquet ne puisse pas me reprocher de me plaindre de mes bourrelets).
Je ne suis pas là pour donner des leçons, ni militer pour le bio / développement durable / écolo à tout prix. J’avais simplement envie de partager mes réflexions sur le sujet. Et peut-être encourager quelques personnes, qui, comme moi il y a encore quelques mois, se sentaient un peu ridicules. Ridicules de ne plus vouloir acheter de jambon industriel. Ridicules de se soigner parfois à l’homéopathie ou aux huiles essentielles. Ridicules de remplacer le Cillit Bang par le vinaigre blanc. Et leur montrer que ce n’est pas parce qu’on kiffe les Sundays et les Big Mac qu’on doit censurer toute initiative « green » par ailleurs.
Je suis une indécrottable utopiste (Je sais, je viens de décrocher une nomination pour l’award de la ringardise avec cette expression), mais j’ai envie de croire que mis bout à bout, ces petits gestes « éco-citoyens » parviendront à faire évoluer les mentalités, et pourquoi pas, la société toute entière. Voilà.
Si vous êtes arrivés jusque là, 2 choses :
- 1 : Bravo, franchement j’aurai lâché l’affaire avant perso.
- 2 : Vous méritez donc de savoir ce que j’ai voulu tester et qui a fait craindre à chéri-chéri de devoir aller faire ses besoins au fond du jardin.
Mon test, c’est que je me suis mise à faire ma lessive. Au sens propre, hein, je lavais déjà mes fringues avant. Non, je me suis mise à fabriquer ma lessive. J’ai testé la recette de la lessive bio. A la base, c’était vraiment un test, et en toute franchise, je n’y croyais pas trop. Et bien depuis, je ne fais plus que ça. J’ai purement et simplement supprimé la lessive qui commence par AR et finit par IEL, et toute autre forme de lessive industrielle, d’ailleurs. 10 Minutes à faire, coût < 1€ le litre, complétement safe et hypoallergénique au vu des ingrédients, et accessoirement, largement aussi efficace que celle du supermarché – test du nœud et du ketchup à l’appui. Et voilà comment je suis devenue, aux yeux de mon mari et de mon entourage au moins, une écolo-bio-bobo, qui pense qu’elle va changer le monde avec sa lessive au savon de marseille.
Mais oula oula, j’espère que je ne vous ai pas fait peur avec tout cet optimisme et ces « yes we can » au moins ? Parce que si c’était le cas, ne vous inquiétez pas. Il vous suffirait d’allumer la radio ou la TV 5 minutes pour vous rappeler à quel point le monde peut-être bien pourri. Ouf. Ça va ? Rassurés ? C’est un peu triste, mais si vraiment, c’est l’effet que ça vous fait… surtout, ne le dites à personne… !
76 comments
Rhaaa j’ai fait ma première lessive diy hier soir !!
Je t’accompagne sur le chemin de la folie 😀
Je me suis bien poilée (au delà de tout le reste, mais ça tu sais que je suis d’accord avec toi !) merci :’)
Je vais rendre à César … Clairement ton article « Changer son monde » m’a donné l’envie ET le courage de finaliser celui-ci : Merci donc à toi !! Et alors, cette lessive ? ça lave plus blanc que blanc non 😉 !
Ahhh eh bien tant mieux si ça a pu te motiver ! Ça fait plaisir !
La lessive est nickel, on a fait les yeux ronds « rhoo encore un truc qu’on achètera plus ! » VICTOIRE 😀
Même si je ne me retrouve pas dans toutes tes paroles (je trouve que certains points sont un peu exagérés mais c’est mon avis personnel), je suis d’accord sur le fond de cet article. C’est vrai que la plupart des valeurs véhiculées dans notre société ne sont pas celles qui sont le plus importantes à mes yeux. Tu en parles bien dans ton article. C’est un sujet global qui mérite réflexion. Je suis d’ailleurs dans une démarche de consommer moins et mieux, je débute. Je t’invite à lire mon article si ce sujet t’intéresse : https://lequotidiendemmanuelle.wordpress.com/2017/02/12/prise-de-conscience-consommer-moins-et-mieux/
Héhéhé j’ai une petite tendance à l’exagération parfois, j’aime grossir le trait ;-). Merci en tout cas pour le partage de ton article, on est effectivement sur la même longueur d’ondes, et ça fait plaisir de voir qu’on ne se trompe pas tant que ça en se disant qu’on n’est pas seules !
Nickel ton article ! Tu écris vraiment bien !
Moi je suis loin d être une Ecolo bobo mais je suis une super consommatrice qui essaye de faire des minis choses bien comme tu l as dit. Par exemple j achete des œufs en supermarché mais uniquement de poules élevées en plein air pour militer à mon petit niveau contre les élevages de poules en batterie où ces pauvres petites volailles sont entassées les unes sur les autres, pour nous fournir à nous, humains, un max d’œufs. Donc je ne fais attention à rien, consomme tout et n importe quoi … sauf … les œufs de poules élevées en batterie. Donc un tout petit geste de rébellion de ma part contre la société de consommation mais un geste quand-même ;-). Mais chut ! Ne le dites à pardonne !
Merci encore ma gna 🙂
Perso, j’ai jamais pu regarder jusqu’au bout les vidéos sur les élevages tellement c’était dégueu :-(. Donc c’est peut être un seul geste et c’est déjà pas mal 🙂
Superbe article (et profession de foi!). Je me lève et j’applaudis! Et puis après je cours me cacher parce que même si je n’en penses pas moins, ben, le consumérisme a encore bien ma peau…mais je me console en me disant que tu as bien raison : petit peu par petit peu, je change quelques habitudes. Je ne mangerai pas des graines germées en faisant du yoga bikram du jour au lendemain – ce ne serait pas moi d’ailleurs. Mais commencer petit à petit à essayer des trucs, à regarder ce que je fais, c’est déjà un début. Et ton article m’a sérieusement donné envie de m’y mettre. Alors, un grand bravo, et un grand merci.
Merci mille fois pour ton commentaire qui me va droit au cœur ! Je suis vraiment super contente si ça peut donner envie à d’autre ! De toute façon, un tout petit quelque chose est toujours mieux qu’un grand rien 🙂
Un super article qui confirme le chemin que je suis en train de prendre. Après 8ans de pause professionnelle pour m’occuper de mes enfants, j’ai décidé de reprendre une activité différentes de celle d’avant (éducatrice). Je suis la formation des fleurs de Bach et d’aromathérapie. Je m’éclate vraiment. Il ne faut pas oublier que la nature nous offre tout ce dont nous avons besoin. Mais en effet je suis aussi la première à me faire un MC Do avec mes enfants !!!
Un super article 🙂
Je sais que nous sommes nombreux.ses à embrasser ce chemin de vie plus simple, la sobriété heureuse, et malgré les « tu ne changeras pas le monde avec tes petits gestes », je me dis en lisant ce genre de d’article que moi non, mais nous tou.te.s, OUI 🙂
Belle journée à toi 🙂
Merci ! Oui, et je suis contente de voir que cela touche de plus en plus de monde ! Yes we can 😉
Ahahah, j’étais déjà passée par ici et j’avais adoré ton article 😉
Et bien, wahou! Je suis arrivée en bas de l’article. Je comprends tout a fait le processus qui t’a conduit finalement à la lessive maison. Bon, je ne l’ai pas encore testé mais cela viendra peut être un jour! Une chose est certaine, il n’y a pas un jour où l’on entend ps parler des ingrédients mauvais pour la santé… Hier encore, j’ai vu à la TV un test fait sur des personnalités. Le taux de perturbateurs endocriniens présent dans leur organisme faisaient peur… Et oui, on accumule toutes ces conneries tout au long de notre vie!
Je crois que c’est ce qui me terrifie le plus, les fameux perturbateurs endocriniens… Quand je vois le nombre de personnes atteintes par des problèmes hormonaux « inexpliqués »(j’en ai moi-même connu); je trouve difficile de continuer à fermer les yeux … Mais bon je vois que je ne suis pas la seule, et ça me rassure grandement !!
Je rentre également dans le case ecolo bobo bio aussi, tant pis, je ferais avec… quoiqu’il en soit, je suis tout à fait d’accord avec ton article, et c’est tout à fait ce que je ressens même si pour moi je trouve que la prise de conscience n’est pas encore avérée chez tout le monde. La surconsommation de masse est encore bien présente, mais bon on progresse. Avec monsieur, on se faisait la réflexion hier en se disant que tous les meubles que nous avons sont de la recup (sauf la chambre de notre fille), et finalement j’en suis satisfaite. Il a même redonné un coup de neuf à un meuble qui aurait du aller à la déchetterie. Bref j’arrête de te raconter ma vie et je conclus en disant que j’adore ton article et que je la’i lu jusqu’au bout 😉
Merci !! Tu vois la récup au contraire je trouve ça top. Perso j’adore repeindre, customiser… mais par manque de temps -et flemme j’avoue-, je ne le fais que très peu … En tout cas apparemment le recyclage devient même tendance, j’ai entendu récemment que les meubles en formica type années 70 revenaient en force … On va tous se ruer chez Emmaüs 😉
Merci beaucoup pour cet article que j’ai pris plaisir à lire jusqu’au bout!! C’est vrai qu’aujourd’hui, on en vient à se poser des questions sur tout ce qui nous entoure et je suis d’accord avec toi que quelques petits gestes peuvent compter, même si on n’est pas 100%! Perso, j’ai testé la fabrication de lessive mais pas convaincue… Par contre, je fais mon liquide vaisselle, je porte des protège-slips lavables, j’ai réussi à convaincre une ancienne collègue à se mettre à la coupe menstruelle (alors que moi je n’y arrive pas^^ je suis forte!), je suis végétalienne… Bref, je fais ce que je peux avec ce que j’ai ou ce que je souhaite faire 🙂 bon courage à toi sur cette route, ce n’est pas toujours facile de convertir les maris (tu aurais vu la tête de mon mari, le jour où je lui ai dit que je passais aux protège-slips lavables!) mais ils s’y font à la longue^^
Merci à toi pour ton commentaire 🙂
Et ça m’intéresse la recette du produit vaisselle maison !! Merci pour les encouragements, je ne suis pas encore aux protège slip lavables, mais je viens de commander des lingettes en tissu pour remplacer les cotons … Petit à petit, on y arrive ! Et on se rend compte aussi que ce n’est souvent pas plus compliqué ou moins efficace…
Pour la vaisselle un savon de marseille sans glycérine et bim réglé ! 😀
Coucou la belle,
J’ai beaucoup aimé ton article parce que je m’y retrouve un peu 🙂 Je me surprends depuis quelques temps (le passage à la trentaine ?) à consommer plus Bio et à tenter de privilégier la qualité (origine, circuits, courts, etc.). J’essaie aussi de davantage cuisiner (même si c’est une pizza faite maison, c’est mieux qu’une surgelée non ?^^) et figure-toi que je pense à faire ma lessive moi-même ahah mais je n’ai pas encore franchi le pas (faut dire que Chéri commence à me prendre pour une dingue XD).
A côté de ça, je m’autorise des biscuits industriels et pas tous Bio parce que c’est bon et qu’il faut se faire plaisir ! (Mais je fais du sport pour tenter d’éliminer les mauvaises graisses ahah !).
Je crois que ne pas être à 100% n’est pas grave (et ce serait très compliqué de toute façon), ce qui compte c’est de faire des petits pas, à notre niveau (et je ne mange presque pas de viande aussi, je ne l’avais pas mentionné ahah^^).
Je t’envoie de gros bisous 🙂
Merci 🙂 Tu as l’air d’en faire déjà beaucoup ! Les pizzas chez nous sont souvent surgelées :-P. Et je comprend le blocage de ton chéri ! Le mien m’a vraiment pris pour une dingue au début. D’ailleurs il a vraiment fallu que je lui fasse le test de la tâche (ketchup sur un torchon!!) pour qu’il finisse par admettre que ça lavait aussi bien! Pas évident de convertir nos hommes 😉
Coucou !
Et bah dis donc, quel article ! Tu m’as fais beaucoup rire j’avoue ! Et tes illustrations y sont également pour quelque chose ! J’adore car cela rend vraiment ton article vivant, en plus de ce que tu racontes évidemment.
Personnellement, je ne vis pas exclusivement « bio » mais de plus en plus (depuis plus de 2 ans maintenant), je fais mes courses en achetant un maximum bio (surtout les fruits et légumes,). Je suis devenue fidèle consommatrice des magasins « Bio c’est bon » et je prends vraiment du plaisir à me balader dans les rayons.
Continues tes articles et ta bonne humeur (et ton style d’écriture), personnellement je suis fan !
Bonne continuation à toi
Merci beaucoup pour tes encouragements !!
Et pour revenir au bio, c’est clair que les légumes et fruits bio (ou alors du producteur du coin) n’ont en général rien à voir avec ceux des grandes surfaces … 😉
Très beau article, j’ai adoré ! Je me retrouve beaucoup dans ton texte parce que j’en suis à la même période de ma vie. Et moi aussi je vais tester de faire ma lessive dès qu’on aura fini celle industrielle que l’on a. Je suis une grande utopiste et je suis persuadée que si on s’y met tous, même un petit peu, on peut faire de grandes et belles choses :).
Merci 🙂 heureusement qu’il reste des utopistes finalement sinon bonjour la déprime …! Et puis c’est avec des idées folles qu’on fait avancer les choses, qui aurait cru il y a 70 ans qu’on irait sur la lune 😉
Ecolo je l’ai toujours été. Vivre dans un monde bio c’est mon rêve. Mais venant de la grande distribution, gestionnaire du rayon Bio et nutrition, je ne suis et ne serais jamais une bobo bio. Chacun ses choix. Je mange bio et pourtant aucun label dans mes placards. Je suis cruelty free et pourtant je ne suis pas vegan. J’ai beaucoup aimé ta phrase : Ne vivons-nous pas dans un monde où notre valeur est déterminée -quasiment uniquement- par notre capacité à consommer ?
Pour la plupart oui et les marketeurs ont bien compris qu’aujourd’hui il faut surfer sur la vague du bio et du vegan. Et ils le font bien 😉
ça je n’en doute pas trop 😉 – c’est bien pour ça que je pense aussi qu’il faut privilégier les circuits courts, les productions locales, les produits de saison … Et ne pas se fier uniquement aux labels !
Superbe article, et superbes illustrations, j’aime beaucoup (j’adore Friends en plus ^^)!
Et non, nous ne sommes pas seules, je trouve aussi qu’une prise de conscience collective se fait de plus en plus sentir. Et chaque petit geste compte, comme le dit la légende du colibri.
Manger bio coûte cher, si on garde les mêmes habitudes alimentaires « classiques », mais pas en privilégiant les produits végétaux 😉 et puis c’est tellement meilleur en goût!
Quelle est ta recette de lessive maison? La mienne lave bien mais je ne suis pas sûre qu’une tâche de ketchup parte, du coup je fais tremper un peu avant lavage les vêtements vraiment tâchés dans de l’eau chaude + percarbonate de soude.
Sinon, mon dernier article parle aussi de ces manières de consommer autrement si tu veux y jeter un oeil : http://maman-et-argent.com/15-idees-pour-economiser-de-largent-en-prenant-soin-de-lenvironnement/
Bonne continuation à toi sur ce chemin et au plaisir d’échanger 🙂
Tu as bien fait d’écrire cet article. Il est excellent. J’ai adoré le lire. Actuellement je vis une situation qui me fait bousculer toutes mes habitudes consuméristes de tout et de n’importe quoi. J’y vais molo mais je compte quand même avoir un mode de vie plus ain, pour mon bien, celui de mon fils et de toute la famille. J’ai fait ma première lessive maison le mois dernier et je suis passée au déodorant solide. Mon mari a eu la même réaction que le tien. Et c’est drôle car lui non plus a soulevé le cas du PQ triple épaisseur auquel il ne faudrait pas que je touche. Pour le reste, il est près à faire des efforts. Hahaha. Mon frigo est rempli de légumes et fruits du marché, je n’ai pas mangé un Quick depuis plus d’un an, j’achète moins qu’avant (je suis blogueuse mode et ce n’est pas évident mais j’y arrive quand même) et je ne suis pas morte. Au contraire.
Merci 🙂 ahahah les hommes et leur PQ … il faut croire que c’est sacré !!
En effet, pas besoin d’être écolo à 100% pour faire sa part. Chaque geste compte. Et certains gestes sont plus faciles à intégrer que l’on imagine.
Un de mes mantras est Achetez c’est voter. Ça résume beaucoup de choses dans mon quotidien.
C’est exactement ça ! Excellente phrase 🙂
j’adore ton article, et il vaut le coup de l’avoir écrit après 6 mois de maturation lol
ici aussi ça a été un cap insidieux. j’ai commencé à m’y intéresser quand j’ai commencé à faire des comparatifs sur mes achats à faire pour bébé. et de ci de là, en remplaçant un truc par ci un truc par là, j’en suis arrivée à faire ma lessive maison aussi, mais aussi mon produit vaisselle, avoir banni les produits d’entretien…
tout n’est pas encore parfait, mais qui peux prétendre l’être ? ^^
le seul bémol pour moi, c’est que les ministères de la santé dans chaque pays ne mettent pas un peu plus l’accent là dessus, en rendant ces produits plus accessibles, et les produits cracras moins justement. parce que le fameux argument du le bio c’est cher, quand on achète intelligent et qu’on fait maison pas systématiquement, mais c’est vrai que les trucs bas de gamme plein de sucre etc. coûtent vraiment pas chers et peuvent être tentants pour les gens qui ne roulent pas sur l’or
Ah ça … ! C’est bien ce qui me fait dire qu’on est encore pas mal influencé par l’industrie, qui pousse à la consommation … Et tout à fait d’accord, les services de santé nous poussent à manger sain, limiter la consommation de sucre, gras … et j’en passe; mais à part nous bassiner avec des discours moralisateurs; on ne voit pas grand chose venir en terme d’aide à la consommation saine et raisonnée… J’espère que ça viendra…!
Hey,
Je t’avoue que je n’étais pas très bien au départ. C’est venu avec le temps et les opportunités. On fait plus attention à ce que l’on mange, on pense à la planète.
Comme l’a très bien dit Julie lit au lit, chaque geste compte.
C’est bien intégré dans ma routine quotidienne.
Et bravo pour cet article au passage ! ;p
Merci ! Oui petit à petit on y arrive 🙂
Hahaha. Super article, j’ai vraiment bien rigolé !
Attention une référence à Grégoire se cache dans cet article (j’avoue, j’ai divergé un instant de l’article pour aller constater sur wikipédia qu’il continuait à sortir des albums. incroyable, non?) !
Et le CDI c’est un endroit à l’école, c’est vrai ! C’est même dans ce lieu que j’ai découvert Google, qui a l’époque s’écrivait avait plein de « o », genre gooooooogle. Depuis je l’ai beaucoup, beaucoup utilisé, même si j’essaye maintenant d’aller aussi sur Ecosia parce que ça plante des arbres, c’est mieux.
Ne le dis surtout pas à ton mari, mais c’est contagieux et il risque de s’y mettre aussi, au moins pour certains trucs (ce que les maris ont tendances à nier dans un premier temps car non eux ils ont « leurs propres convictions ») 😀
Ahaha non je ne savais même pas que Grégoire exerçait encore !! 😀
Google avec plein de O c’est clair je ne m’en souvenais même plus ! Oui je connais Ecosia, j’ai un moteur similaire qui s’appelle Lilo (ça me donne une idée d’article tiens d’ailleurs :-)).
Oui mon mari s’y met doucement aussi… comme quoi tout est possible !!
[…] entre 2 : « Le jour où je suis devenue bio » parce qu’il m’a permis de mettre noir sur blanc pas mal de choses importantes -pour moi- ; […]
[…] à mon dernier article « Le jour où je suis devenue bio » […]
[…] un tour sur tous mes autres articles cet article qui vous éclairera sur la phrase précédente : Le jour où je suis devenue bio. (si, si, […]
Non mais cet article…. Une tuerie monumentale! Je ne le découvre que ce soir, je m’en suis délectée, j’avais l’impression de t’entendre t’epoumoner et te voir gigoter ! Je rejoins absolument tout ce que tu dis, Et vraiment Merci de balancer les choses ainsi! Quand le fond Et la forme sont autant en adéquation, ça donne un vrai orgasme littéraire, Nicole Ferroni n’a qu’à bien se tenir….
Trop honorée d’avoir fait ta connaissance virtuellement très chère ! ✌???
Et bien tous ces compliments… je ne sais plus où me mettre ?
Tu sais que c’est réciproque (on dirait des ados « t’es trop belle ma chérie / non c’est toi / non c’est toi ?)
Mais bon c’est sincère !!
J’ai atrocement envie d’écrire un mot dans ton agenda…
C’est incroyable, le iphone à cuisiner :>>>
Merci de tes GIF rigoleurs
Roo mais j’adore (et j’adhère) à tout ce que tu dis (et j’ai tenu jusqu’au bout!). Comment j’ai pu passer au travers de ton blog jusque là? (#groupie)
C’est vrai que c’est étonnant (je plaisante hein ;-)). Je suis bien contente que tu l’ai découvert en tout cas ! Et que tu trouves le temps de me laisser des gentils messages avec ta poulette toute neuve, ça me touche !!
[…] Comment on devient bio sans faire gaffe, je me suis bien identifiée dans cet article! […]
[…] porte clé Harley Davidson). Et des fois c’est moins évident. Oui j’aime la nature et je suis de plus en plus attirée par ce qui est « green », pour autant le distributeur de mouchoirs façon statut de l’île de Pâques en pierre […]
[…] êtes un peu plus bobo-bio que la moyenne (ne dites pas le contraire) (je peux bien vous le dire; moi aussi…) ; vous êtes constamment à l’affût de produits sains, locaux, frais; et pourquoi pas, […]
[…] accepté de boire un café en la compagnie d’une certaine Virginie, qui elle aussi, est devenue bio. Pauvres de nous. La première étape serait-elle de trainer en troupeau et d’entamer une […]
Je crois que depuis la naissance des minis, je suis moi aussi devenue une bobo bio…
Ahah on en est tous là :-p
J’ai enfin pris le temps de lire cet article qui me faisait, depuis longtemps, de l’œil sur ta page d’accueil. Et bien…comme beaucoup d’autres, J’A-DORE !! Je n’aurais pas écrit mieux que toi sur le sujet. J’ai moi aussi changé mes habitudes de consommation depuis quelques années et je suis parfois vue par certains comme une extraterrestre un peu perchée qui pense se faire du bien à elle et aux siens mais en se fourvoyant complètement. Que nenni, je continuerai à utiliser le vinaigre blanc et tutti quanti pour mon intérieur et…tant pis pour ma bourse mais je continuerai à acheter bio et…mon cher et tendre est un fan de Kinder alors,…on ne peut pas avoir bon partout 😉 Merci pour cet article ma chère !
[…] un tour sur tous mes autres articles cet article qui vous éclairera sur la phrase précédente : Le jour où je suis devenue bio. (si, si, […]
Très bel article que j’ai « consommé » en buvant mon café en provenance de milliers de km, en mangeant mon pain local, ma confiture bio et mon comté pas local du tout.
Je me suis mise moi aussi au bio tout naturellement il y a 10 ans à la naissance de mes filles, et à l’initiative de leur papa d’ailleurs! Si on veut aller plus loin, je dirais: attention au bio; business is business et certains produits bio sont une pure arnaque (genre les tomates de Chine mises en boite en Italie).
Sinon, tu devrais quand même faire de la politique 🙂
Ah et puis je veux bien ta recette de lessive bio parce que la mienne était vraiment pas terrible!
Bises
Je vais réfléchir à mon parti tiens… 😛 Et je suis d’ailleurs bien d’accord avec toi sur le bio, c’est même devenu complétement « too much ». Je suis plus pour le local et le moins transformé possible; et après, si c’est bio; c’est mieux; mais sinon tant pis !
Tiens je te met le lien de ma recette de lessive, j’ai pas encore trouvé la recette qui ne nécessite pas d’être « touillée » à chaque fois; mais sinon; ça lave bien !
https://neleditesapersonne.com/lessive-bio/
Moi je ne suis pas tout à fait d’accord sur ta hiérarchisation enfants -look -chiottes,je nuancerais en disant que c’est contextuel. Par exemple si tu as vraiment très envie de faire pipi,les toilettes deviennent une priorité (par contre les enfants ne le savent pas et tentent en général de faire un retour en force en taccompagnant jusqu’à la petite pièce). Si tu as l’entretien de ta vie et que tu t’es looké comme jamais,et que enfant essuie sa bouche pleine de pâte à tartiner (bio ou pas) sur ton chemisier,le look passant en priorité,l’enfant passera par la fenêtre.
Mais au delà de ça je ne sais pas si c’est la mode,l’âge,le fait d’avoir des gosses mais je suis d’accord avec toi (et en ce moment ça me fait mal au cul que mon trois ans mange des céréales hyper sucrées au petit Dej et des goûters industriels)
Et pour conclure,j’aimerais avoir ton avis sur le.produit VIPoo, un spray que tu vaporises vant la grosse commission et qui évite de laisser un parfum de rat mort quand tu quittes les chiottes.
J’adoooore ce commentaire!! 😀 😀 😀
Tu m’as tellement fait rire !! Et mon dieu c’est tellement vrai … j’ai (eu la chance de) choppe(r) la gastro de mon fils la semaine dernière. Je te laisse deviner quelles étaient mes priorités à ce moment là 😉
Et je ne connais pas ce VIPoo dis donc mais ça m’a l’air d’être le produit de siècle encore ça ?!
Salut Virginie, ça va? Bon oui, j’ai tout lu… c’était long, mais cela valait la peine. Je ne considère pas que je rentre dans une bio catégorie ou je ne sais comment l’appeler, mais je me suis rendu compte que petit à petit j’achète mieux et locale, car je n’aime pas aller dans les supermarché, il y a trop de tentations… Même si la cause vient d’une mauvaise situation économique, je n’achète que l’essentiel. Je craque bien évidement pour mes enfants, mais je n’achète pas de superflus. On peut considérer ça comme un premier pas non?
Hello Leti ! En tout cas moi je considère ça comme un grand pas; puisque j’ai exactement la même démarche … chacun fait à sa mesure, l’essentiel étant – à mon avis – d’y aller petit à petit ! Et le bio n’est pas la réponse à tout; comme toi je pense que le local est sans doute largement aussi bon pour nous (et pour la planète) … Je pense qu’on peut (et qu’il faut !!) se féliciter de ces petites choses 🙂
ET bien figure toi que je suis arrivée jusqu’au bout… Mais… tu sais que sans vouloir te lancer en politique, tu es déjà en train de parler politique là en fait ? (et c’est très bien de mon point de vue). L’idée de dicter ses valeurs à l’économie, c’est fondamentalement une démarche politique… D’ailleurs je rebondis sur ce passage :
« Alors quoi ? Je ne crois pas à l’anti-capitalisme absolu. L’économie restera souveraine encore longtemps, et continuera de dicter la plupart des valeurs de la société -au travers des inévitables médias-, quoique l’on en dise. Mais l’économie n’a pas de valeurs préconçues, de morale. Elle est ce qu’elle est, elle ira là où il y a du profit à faire quoiqu’il arrive. « … Je note qu’en fait dans ce paragraphe tu rends capitalisme et économie synonyme. Or le capitalisme n’est qu’une forme d’économie parmi d’autres ! Oui la forme actuelle est très puissante et dicte beaucoup d’aspects de notre vie, mais ça n’est pas forcément une fatalité (même si le changement peut être long). Il y a des formes de production et d’échange qui ne reposeraient pas forcément sur des entreprises possédées par une toute petite minorité, et sur ce système de possession des capitaux. Et dans tous les cas, de mon point de vue, ce sera de toute façon très difficile de dicter nos valeurs sans changer au moins en partie ce système et passer par autre chose que le capitalisme. La consommation engagée a un impact mais ça ne change pas les rapports de force fondamentaux (mais c’est cool de le faire quand-même, et je suis carrément bobo-bio-écolo aussi hein :D). J’ai développé ce point de vue dans un article récent sur la consommation éthique, ton point de vue m’intéressera si tu as le temps d’y faire un tour 🙂
Ton point de vue est très intéressant ! Je vais aller te lire car je suis curieuse d’en lire plus 🙂
Un pas après l’autre et puis c’est pas grave s’il y a quelque marche arrière.
Le plus important c’est de commencer 🙂
Exactement ! Il faut être indulgent avec soi sinon on tombe vite dans le « foutu pour foutu » 😉 Alors que chaque petit geste est déjà un grand pas en soi !
Je suis là même démarche. Je n’en suis pas encore à fabriquer mes produits mais je réparé au lieu de racheter je veille à éviter le gaspillage alimentaire je ne fais pas livrer mes courses ( pour le bilan carbone et la tonne d’emballages qu’ils amènent avec. Et j’ai deserte les boutiques de fringues. Prochaine étape grâce à toi : fabriquer ma lessive. Bon tu donnes ta recette ? Merci pour l’article !
Je trouve que répondre 7 mois après, c’est la classe. Ou la loose. Bref. Je reviens à des sujets de blogs bio / écolos / green en ce moment et voilà que je tombe sur des commentaires auxquels je n’avais pas répondu : honte à moi ! Du coup entre temps tu as découvert donnons.org, et c’est déjà pas mal 😛
Je suis un peu à la bourre (bah, je vais avoir 40 ans cette année) et je me sens encore dépassée mais je tends moi aussi vers ce mode de consommation. Nous avons même fait notre première réunion familiale pour prendre nos premières décisions éco-responsables.
Mais il est difficile de convaincre chéri et d’embarquer mes 3 numéros.
Ton article me donne envie de passer la seconde!
Mais 40 ans il parait que c’est l’âge de la seconde jeunesse (vu que j’y vais tout droit, j’essaie de me convaincre ;-))
Ici aussi très compliqué d’embarquer Biquet et pourtant le bourrage de crane porte ses fruits, petit à petit !
Très intéressant. Je commence aussi à prendre conscience de tout ça mais comme je pars de très très loin ( je n’en mettais JAMAIS le nez au rayon fruits et légumes) je n’en suis pas encore là dans mes réflexions. Cela dit je suis vraiment d’accord avec ton dernier point, chaque petit geste compte. Et bravo pour la lessive maison ! J’avoue que ça me semble totalement irréalisable pour moi aujourd’hui tant je suis accro à mes capsules 2 en 1 mais déjà je connais désormais tous les noms des fruits et légumes de mon supermarché c’est déjà pas si mal pour un début. Bonne continuation dans ta démarche ecolo bobo bio. Bisous
Ralalaaa… franchement tout est dit dans ton texte. Difficile de faire green partout ! On a eu une éducation en pleine époque de la consommation de masse. En gros, « la vie est courte, profitons-en ! » Qu’est-ce que je déteste cette phrase ! Et il est difficile de changer après ça.
De même, c’est aussi à 30 ans que j’ai commencé à faire des changements dans ma vie : devenir végétarienne, manger bio, tendre vers le zéro déchet, cosmétiques naturels ou bio…
Merci Internet car personne dans mon entourage n’est comme moi ! Par contre j’ai refusé la lessive maison, elle ne lave pas bien 🙁 Mais j’utilise Rainett, qui, dans leur compo et leur performance est plutôt pas mal (même 60 millions de consommateurs l’a confirmé 😉 lol).
Sur ce, encore merci pour cet article !
Hé bah chapeau bas !!
J’ai tout lu comme j’étais grande j’ai était jusqu’au jour de l’article et que dire de plus ? Je crois que tu résume ma mal la société actuelle.
Par contre moi je veux bien la recette pour la lessive de bobo bio ça m’intéresse car j’en ai déjà testée une mais sans grand résultats et en plus ça sentais vraiment pas la rose
Merci merci
( ça fait plus d’une heure que je dois dormir mais j’ai découvert ce site et je m’éclate à le parcourir, le réveil demain matin va piquer mais c’est pour la bonne cause hé hé )
Bon j’avoue, j’ai passé un ou deux paragraphes, MAIS je suis arrivée en bas ça compte ? 😀
Perso je suis pas du tout du tout écolo, mais j’évite de dire jamais.
Je sens qu’à l’approche de mes 30 ans je change pas mal (Coucou article qui parle de la suppression de FB) du coup qui sait… 🙂
Tu m’as quand même convaincue sur quelques points, ton explication est super logique et on ne peux qu’acquiescer 🙂
C’était une longue lecture, mais ça en valait la peine. C’est un article qui fait réfléchir, digne d’un grand philosophe. Je trouve ta démarche tout à fait appropriée pour faire face au capitalisme qui domine notre quotidien. Des gestes simples et passifs, sans avoir à sortir dans les rues et faire du bruit. J’adore !