Voici donc venu le temps des rires et des chants des vœux et des bilans.
Je faisais d’ailleurs remarquer sur Instagram à quel point les blogueurs de tous poils avaient été ponctuels dans leurs publications. Minuit n’avait pas encore sonné que paf, ça balançait déjà son petit bilan 2018 et sa liste de souhaits pour 2019. Un peu comme la nécrologie de Giscard D’Estaing qui doit patiemment attendre son heure depuis le 20 mai 81 ; ils avaient l’air d’être prêts depuis le 14 juillet au moins. J’étais bluffée.
Bon, OK. Cette ironie n’a d’autre but que de dissimuler ma profonde jalousie devant un tel sens de l’à propos – ce même sens, qui me fait cruellement défaut. Pensez donc, j’étais sur le point de publier mon guide du « Que faire sur le Bassin d’Arcachon pour les parents pauvres et fatigués » (spoiler : rien) quand j’ai réalisé – avec stupéfaction – que la période était plutôt à l’introspection et aux bonnes résolutions. Les miennes m’incitant à plus de rigueur et de pertinence quant au choix de mes sujets, j’ai donc tout laissé tombé et me suis lancé ce défi : sortir un billet de bonne année. Avant le 31. Mars. Que voulez-vous, Rome ne s’est pas fait en un jour.
Me voilà donc face à mon écran blanc, à me demander ce que je pourrais bien écrire.
Qu’ai-je donc retenu de cette merveilleuse année 2018 ?
En y réfléchissant, il y a bien une chose qui m’a particulièrement marqué. Un truc qui n’est à priori pas un scoop, que tout le monde sait plus ou moins et dont on s’inquiète moins que plus. Un truc que j’arrivais à faire passer au second plan il y a encore peu de temps, mais que j’ai de plus en plus de mal à occulter. Attention,
Ça sent la merde, les gars.
Ouais, je sais. Tout ça pour ça. La meuf elle nous pond un article pour nous dire ce que tout le monde sait déjà ?! Je vous rappelle au passage les conditions extrêmes de la rédaction de ce billet du nouvel an, vous n’imaginiez pas non plus que j’allais faire du Spinoza ?! Bref. Poursuivons.
Cette année, j’ai donc eu l’impression de ne plus voir que ça. De la merde. Partout, tout le temps. Et au milieu de toute cette fiente, j’ai fais un blocage. Un blocage sur la société, le système, toussa toussa… .
Je vais vous faire une confidence et vous spoiler un peu sur la suite de l’article : je crois que tout ça, ça ne peut plus trop bien marcher. Bon, à priori ça ne marchait déjà pas tip top avant non plus, c’est vrai. Enfin, disons que ça marchait bien, mais pas pour tout le monde. Remarquez que pour moi, ça marchait bien ; et même que ça marche toujours plutôt pas mal. Pour vous aussi, je suis sûre. Et alors, de quoi elle se plaint celle là ? Et bah, enfin.
Ne me faites pas croire que vous ne les voyez pas, les gens pour qui ça marche pas (ou plus).
Hein ? Vous les voyez aussi ? Les pauvres, les migrants, les cancéreux, les femmes et les enfants dans pas mal d’endroits… Ils vous font pas chier ceux-là à avoir l’air malheureux, là, juste sous votre nez ? Franchement, vous trouvez pas ça hyper saoulant de voir toute cette misère défiler sur votre feed Facebook alors que vous êtes tranquilles en train de glandouiller devant Qui veut Gagner des Millions ?!
Parce que moi, cette année, ça m’a vachement dérangé.
Vraiment. Bon, OK, on me fera pas croire que certains l’ont pas bien cherché. Sérieux les gars, vous avez trop regardé Koh Lanta ! Mais hey, cette émission c’est de la survie les mecs, hein. Vous, vous vous lancez comme ça, en pleine nuit ! Allez bam on se fait la traversée de la Méditerranée en radeau ! Sans déconner… On croirait presque que vous fuyez un truc, là !
Enfin bref tout ça, ça m’a gonflé. J’ai bien essayé de tout couper, de monter le son de TPMP quand par malheur y avait encore un reportage sur les droits des femmes à la radio (heureusement y en a pas trop), d’écouter Pernaud nous rassurer sur le fait que les pesticides, ils s’arrêtaient pile à la limite des champs traités – comme le nuage de Tchernobil, quoi – ; de pas regarder les clodos quand j’allais faire mon plein chez Nespresso ou encore de zapper sur la chaine des Anges quand j’en avais ras le bol d’entendre les gilets jaunes ou les écolos, rayez la mention inutile.
Mais, rien n’y a fait.
Toujours cette désagréable impression que ça pète un peu de partout. Que les gens en ont ras la casquette. Que, malgré les efforts inconsidérés de nos politiques et même de nos gentils industriels pour nous proposer toujours plus de divertissements, de trucs et astuces pour dépenser notre argent, parfois même sans que l’on ne s’en rende compte (mention spéciale à ma banque pour ses divertissants frais surprises) ; les gens ne sont jamais contents.
A croire qu’il n’y a aucune perspective réjouissante – à part celle des soldes, évidemment – dans l’avenir de notre société !!
Alors Bon. C’est vrai qu’en y réfléchissant, je n’ai entendu personne parler d’une prochaine période type « 30 glorieuses, le retour ». Je vois bien encore par-ci par-là quelques originaux parler de croissance, nous demander d’acheter, de renouveler notre électroménager (puis de toute façon il va nous lâcher, c’est programmé), de manger pas trop salé pas trop sucré mais bien emballé et glyphosé (ça craint rien, c’est même l’étude de Monsanto qui le dit). Bref, nous dire qu’il faut CON-SOM-MER pour la soutenir la croissance, parce que la croissance, c’est nos emplois ; et le travail, c’est la santé (sauf à l’hôpital, je crois, enfin là encore ça râle, bande de feignasse qui veut même pas faire 60h/semaine, tiens). Enfin bon. Même les gens qui nous disent ça, que tout baigne, qu’il faut juste soutenir la croissance ; ils parlent pas des années à venir comme des années de folaïe à priori. Non, d’ailleurs ils en parlent pas trop en fait, du futur, ces gens là. C’est bizarre.
Donc à côté de ces pseudo optimistes pas franchement convaincants il faut bien dire, j’ai l’impression d’entendre de plus en plus les autres, le club des relous, ceux à qui t’a juste envie de dire de fermer sa gueule ; j’ai nommé la team de la décroissance !! Les champions du « consommer moins pour vivre mieux » (apparemment eux ils ont toujours pas compris que le vrai bonheur c’est d’en avoir plein nos armoires). Ah non mais à les écouter, faudrait presque que je me remette au café moulu – comme si j’avais que ça à faire, j’ai déjà pas le temps d’actualiser mes stories Insta -, que je me mette à boire de l’eau du robinet s’il vous plait ; voire que je prenne mon vélo pour aller chercher le pain !! Et encore, ça, c’est les softs. Parce qu’il y a aussi les maxi relous, ceux qui t’annoncent au mieux, la fin du monde, au pire, la fin du système (ou l’inverse, peut être bien).
Voilà, ce que je retiens de 2018, vite fait hein, en résumé quoi.
Comme je ne suis pas folle vous savez, et que je me doute bien que ce n’est pas parce qu’on change d’année que ça va les calmer, les pros du rien ne va plus ; je me suis dit que plutôt que de continuer à être emmerdée par les adeptes des scenarios catastrophes en 2019 (ça va, c’est bon, moi aussi je les ai vu les téléfilms du samedi aprem sur TF1) ; j’allais essayer de me faire une opinion par moi-même.
J’ai donc dégainé Google et Dis Siri, et là, non mais vous allez pas le croire : à chaque fois que je cherchais une étude qui prouvait que le monde allait s’écrouler, j’en trouvais une ; mais à chaque fois que je cherchais une étude qui disait le contraire, bah j’en trouvais une aussi. SANS DÉCONNER. Allez donc vous faire une opinion avec ça !! Sans compter que de toute façon moi, je suis pas scientifique hein, donc dans tous les cas, les études, j’aurai rien compris. Bon, il y a bien les grands spécialistes sur Twitter et Facebook pour te décrypter tout ça, ceux qui savent, parce que… bah parce qu’ils savent quoi ; mais bon, on me la fait pas à moi, le gars il te sort un discours d’ingénieur agronome alors qu’il est garagiste chez Speedy, hein, alors bon. Donc voilà, du coup pour me faire une idée…
… il ne me restait plus que mon bon sens.
Au début ça m’a carrément fait flipper, je croyais vraiment qu’il s’était fait la malle après la saison 2 de Secret Story, et puis en fait, non ; il m’en restait un peu et ça m’est revenu petit à petit. Je me suis souvenu de mes premières additions au CP, et j’ai pu me faire un avis à partir de deux faits somme toute assez basiques :
- La terre ne grossit pas (enfin, je crois)
- L’humanité, elle ; croît et consomme toujours plus
Et ça, bah ça m’a direct rappelé Sim City. Ouais je suis plus toute jeune, je sais. Enfin vous vous souvenez, le jeu, tu créais ta ville, t’exploitais les ressources, ta ville grossissait et puis très vite y avait trop de monde, ça finissait toujours par se taper sur la tronche au mieux, ou par exploser au pire ? Bon, voilà, vous avez saisi, je crois. Remarquez, vous le saviez déjà non ? Oui, voilà, vous aussi vous avez joué à Sim City.
Vous, nous, la génération Y. Ou la génération X. Ou peut-être même la Z.
Un peu tout le monde en fait. Les lettres c’est bien pour mettre les gens dans les cases, dire que ceux-là, c’est des Y, des X, des Z, mais surtout que ceux-là, c’est clair, c’est LA génération qui veut pas bosser, celle qui glande sur le net et qui met des pulls moches, celle qui endure sans rien dire en tendant l’autre joue ou celle qui veut un patron sympa voire même un patron qui les arnaque pas (les oufs).
Enfin voilà, mon bon sens, Sim City et moi ; on en est arrivé à cette conclusion qu’effectivement, le ras le bol général qui m’a gonflé en 2018 ; il a un peu touché tout le monde, finalement. Pas toujours de la même façon, ni au même moment, sans forcément s’exprimer clairement et des fois sans être vraiment définissable (si quelqu’un a la liste claire des revendications des gilets jaunes qui sont parfois même verts, qu’il se signale, merci.) Mais voilà, tout ce petit monde qui commence à s’agiter, c’est sans doute parce que tout ce petit monde commence à se rappeler que Sim City, bah ça finit toujours mal. Peu importe les études, peu importe les chiffres ; c’est juste une question de bon sens.
Alors franchement, est-ce que pour commencer, on pourrait pas regrouper tout ce petit monde sous un seul et même drapeau ?
Celui de la génération « fin du monde »
Ça claque nan ? Si allez, avouez. Je vois déjà le Teen Movie : « Génération fin du monde : super tsunami ». Le carton. Si, si je vous assure. Écoutez plutôt le pitch : La Génération Fin du Monde, celle à qui on annonce les pires horreurs, et à qui on demande quand même de continuer à faire comme si de rien n’était, parce que bon, c’est mieux pour le commerce, hein. La Génération Fin du monde, qui bon an mal an, réalise petit à petit que le système actuel ne va probablement pas tenir encore longtemps, ou qu’il laissera un peu trop de monde sur le carreau ; mais qui doit bien faire bouillir la marmite en checkant ses notifs FB. La Génération Fin du Monde, qui patauge un peu dans la semoule avec toutes ces injonctions contradictoires qu’on lui balance à longueur de journée :
Consomme raisonnablement ! Achète le dernier Iphone ! Travaille plus ! Prends du temps pour toi ! Mange pas ça, c’est cracra ! Tiens une barquette, elle est bio t’en fais pas ! Allaite au moins 6 mois ! Au boulot, il a déjà 3 mois ! Voyage pour te cultiver ! Pas d’avion tu vas polluer ! Plus vite avec la 5G ! Moins vite tu vas y passer ! Tu vas crever ! Heu non, non, oublie ça, t’as encore des tunes à dépenser…
La Génération Fin du Monde donc, qui essaie de prendre ses responsabilités, mais qui aimerait bien être un peu encadrée. La Génération Fin du Monde, qui voit le sapin arriver, qui fait ce qu’elle peut de son côté mais qui aimerait bien qu’on arrête un peu de la prendre pour une abrutie ;
La Génération Fin du Monde va se rebiffer, moi je vous le dis.
Nan, vous croyez pas ? En tout cas, mon bon sens et moi ; c’est un peu ce qu’on se dit pour 2019. Mais peut-être qu’on se trompe, que ce sera 2020, ou 2047 ; à notre avis, ça va dépendre des optimistes pas convaincants de la croissance, et de leur capacité à nous trouver de nouveaux divertissements qui parleront plus fort que nous, quoi.
Enfin bon. C’est quand même chiant dans tous les cas, parce que ça annonce pas une année 2019 beaucoup plus folichonne que 2018, tout ça. On risque de les entendre encore, le club des rien ne va plus ; et puis même s’il y a des chances pour que nous, la bonne partie de la planète (ouais déso les autres), on s’en sorte plutôt pas mal, bah eux, les pauvres là, on va continuer de les voir, les entendre se plaindre peut-être même de plus en plus ; si ça se trouve y en a qui vont carrément finir par nous demander de partager (non mais et puis quoi encore), la loose quoi.
Alors du coup, on fait quoi ?
Bah je sais pas. Ah, bah non, non, j’ai pas la solution les gars. Vous avez cru que j’étais Dieu ou quoi ?! Je bosse même pas chez Coca. Je peux juste vous dire que moi, comme j’ai bien envie de profiter de ma grosse baraque sans devoir m’apitoyer sur le sort des gosses qui n’ont plus de toits (qu’on leur file des Quechua !), j’ai décidé de faire des bonnes actions pour la planète, vu qu’apparemment, c’est un peu le seul truc qui reste à faire. « Préserver nos ressources » « l’Énergie est notre avenir, économisons là », comme ils disent chez EDF avant d’allumer les 200 000 watts des décos de Noël.
J’ai quand même interrogé mon bon sens, vu qu’il était revenu apparemment, voir un peu ce qu’il pensait de ma lessive fait-maison et des mes lingettes en tissu, il a fait genre « Ouais t’es mignonne, ça va mieux ta conscience ? mais bon meuf, si tu crois que ça va suffire… ».
Et là, il m’a dit un truc, c’est que si le gouvernement appliquait la même bienveillance que celle avec laquelle on est censés éduquer nos mioches, ça serait peut-être différent, déjà.
C’est vrai après tout, quel parent interdirait à son gamin de regarder des dessins animés en le laissant planté devant la TV allumée toute la journée ?! Quel parent dirait à ses mômes de ne surtout pas bouffer des bonbecs en lui agitant un paquet de Haribo sous le nez ?! Hein ? Hein ?
Et si nous, La Génération Fin du Monde, on avait juste besoin de « parents » respectueux, bienveillants ? D’un cadre, de règles et puis surtout, de bons exemples ? Vous voyez ce que je veux dire ? Et si on commençait par interdire ce truc, là ; vous savez, les gens payés pour aller dire aux parents ce qu’il faut faire, en leur filant au passage deux-trois avantages perso. La corruption ? Nan, je crois qu’on appelle ça le lobbying, maintenant. Peut-être que si nos parents avaient vraiment des couilles, et qu’ils voulaient vraiment notre bien ; ils diraient stop. On arrête tout, on recommence. On range sa chambre, ouais c’est pas drôle je sais, on mange ses légumes, on fait bien ses devoirs et on arrête de se taper dessus. Et non Oncle’Sam, tu remballes tes Nerfs et ton Nutella, merci, pas de ça ici. T’as qu’à planter des arbres à la place tiens, et tu reviendras nous filer des poires et des pommes plutôt. Mais ouais, tu vas y arriver, gars.
Ça s’appelle la transition, je crois.
Bon enfin voilà. Pfffiou je pensais pas que ce changement d’année m’inspirerait tant que ça. C’est un peu simpliste, peut-être. Tant pis ; en 2019, on y croit. Sinon, vous connaissez la règle, ne le dites à personne, pas de relous chez moi 😉
34 comments
Pfou quel article ! Je te souhaite d’être aussi inspirée en 2019 🙂
Merci beaucoup !! Très bonne année à toi aussi !
pfiouuuu ! ton optimisme m’a donné une de ces bouffée d’oxygène !! nann j’déconne hein… ça tombe bien dans mes brouillons j’ai un billet sur le livre de jan goodall « nous sommes ce que nous mangeons » un bon truc plein d’optimisme aussi ! enfin il y a quand mêmes des perspectives, mais il faut que tout le monde se bouge le cul, et en particulier les gouvernements et les multinationales, bref, c’est pas gagné…
Aaaah tu sais qu’elle est intervenue au Climax Festival cette année ? Je l’ai loupée 🙁 Et oui je suis d’accord qu’il y a des tas de trucs à faire, loin de moi l’idée de laisser tomber mes petits gestes. Mais effectivement ce sont des gouttes et il faudrait bien que nos chers dirigeants se bougent aussi, ce qui n’a pas l’air d’être trop le cas encore. Enfin je pense (et j’espère) que le ras le bol général finira par les inciter à faire quelque chose, et avant que ça dégénère si possible… tentons de rester optimistes
Ouah quels mots ! Un article qui mériterait d’être lu dans tous les foyers… et surtout bonne année hein ?
Mille merci pour tes mots, tes partages, ça me touche sincérement 🙂
Et bien évidemment, bonne année à toi aussi ! Je reste optimiste malgré les apparences 😉
Eh bien, quelle inspiration ! A défaut d’être du Spinoza, cela ressemble à s’y méprendre à du VirgiNoza 😉
Bonne année à toi (quand même !)
Virginoza, pas mal, ça claque !! 😉 Merci à toi, et très bonne année aussi 🙂
Bravo!!!! J’ai adoré. Manque la mention des quelques fous de cette génération fin du monde qui pond des gamins malgré le trouillometre qui explose, parce que c’est bien de l’avenir de nos enfants dont on on parle. Mais dans quel monde de m*** on les a fait naître? J’attends qu’ils aient vingt ans pour leur parler du Père Noël, qu’ils restent dans leur bulle, ils y sont bien (et encore… on est tellement conscients qu’ils grandissent avec nos invectives sur les bonbons fourrés aux pesticides… j’ai l’impression que c’est moi, le père de Willy Woncka) Pauvres petits… Ils ont le droit de citer Timsit dans le texte : « On est mal, on est mal, on est mal! »… Bonne année 2019 tout de même ! 😜
Ahaha oui comme quoi il doit rester un fond d’optimisme caché chez ces doux dingues qui font encore des enfants 🙂 C’est souvent le premier enfant le déclencheur de la prise de conscience j’ai l’impression, pour moi ça a été le cas. J’ai du coup pensé à le renvoyer mais le service client n’acceptait pas les retours ^^
Merci en tout cas pour ton commentaire qui me fait bien plaisir, et évidemment, très bonne année à toi aussi !!
Tu m’appelles pour boire un verre avant qu’on aille se suicider ensemble ?
Pourquoi donc vouloir se suicider ? On ira acheter Gala et People plutôt ! Malgré les apparences (je pensais pas que mon billet était si noir en fait :-P), je crois au changement et à la transition – par contre je suis peut être moins optimiste sur la façon dont il arrivera, mais c’est une autre histoire – Bref, avec plaisir pour boire une chopine lors de ton prochain passage à Bordeaux (ou le futur mien à Paris ;-))
Team décroissance à mort !!! Je te laisse c’est le jour des soldes 😉
Bon j’ai adoré l’article, rien de surprenant 😊
Bises
Ahaaha j’adore :-)) Merci beaucoup, bises !!
Juste Merci pour ton blog que je lis régulièrement durant mes pauses café au boulot, cela me fait relativiser, ma vie au boulot, ma vie de maman, ma vie de femme, ma vie d’écolo ^^
Bon courage pour 2019, peut être est ce la bonne année pour la transition 😀 Oui je reste une éternelle optimiste 🙂
Et bien, avec un message comme le tien, me voilà re-boostée pour la semaine !! Merci beaucoup, ça me touche beaucoup 🙂
Je te souhaite également une très bonne année, et moi aussi, malgré les apparences ; je reste optimiste 😉
Et bien ! Quel article !!!! Un billet inspiré et inspirant !
Allez, on y croit pour 2019 ! 😉
A bientôt,
Charlotte.
Mais oui, on y croit, il le faut 😉
Très bonne année à toi aussi !
A très vite
Pfiou bon bein après ça je vais aller me faire une partie de Sim City en m’empiffrant d’un truc (trop) gras, (trop) salé, (trop) sucré, ou l’inverse !
Et bonne année 2019 hein ! 😉
Ahaah c’est quasiment exactement ce que je suis en train de faire 😛
Bonne année à toi aussi 😉
J’adore ton billet très inspirant
Merci beaucoup Charlotte ! 🙂
Cet article est parfait. Bon, je vais peut-être commencer à jouer à Sim City du coup : déso pas déso, je suis de la team « Sims 1, Sims 2, Sims 3, Sims 4 », depuis 18 ans bébé ah ah Les sims ressemblent d’ailleurs de plus en plus à notre monde : errance vaine. Anyways, pour ma part je vais travailler moins pour niquer plus et finir sur du Baudelaire :
« Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. «
De loin le meilleur commentaire et ce mantra qui deviendra désormais mien :-))) (boire et niquer, la vie quoi) Comment se fait-il que je sois passée à côté de ton site jusque là ?! Erreur réparée, ravie de t’accueillir ici et prépare toi à me voir débarquer chez toi 😉
Parfois (souvent) j’aimerais avoir ta plume et ton inspiration. Bravo pour cet article! J’ai jamais joué à Sim City mais chez les Sims aussi il y avait de la baston parfois ^^
Bref le constat de 2018 n’est pas jojo, je continue à espérer une prise de conscience prochaine mais j’y crois moyen!! En attendant, on éduque la génération fin du monde en espérant qu’ils le sauvent ou soient au moins un peu plus conscients que leurs prédécesseurs…
Bonne année 2019 ma belle!
Merci ! Ton message me touche beaucoup 🙂 Bonne année à toi aussi ! Comme toi je me dis que nos enfants seront sans doute plus éveillés et plus malins, mais j’aimerai que les choses bougent dès maintenant…
Ah oui effectivement on est bien en écho l’une de l’autre ! (et heureusement que je n’avais pas lu ce superbe article avant de pondre le mien).
Le seul point qui m’ennuie dans ton article, c’est qu’il ne contient pas plus de réponse que le mien. A la place, il met en lumière des questions supplémentaires. Ton concept « génération fin du monde’ me parait malheureusement très juste…
Merci pour ce billet !
Je me suis dit la même chose en lisant le tien 🙂 Je trouve qu’ils se complètent bien en tout cas ! Le tien est d’ailleurs plus positif, et je crois qu’il faut absolument continuer à mener nos petites actions chacun de notre côté, même si ce ne sont que des gouttes dans l’océan. La pire chose à faire serait bien de se résigner et ce n’est pas du tout mon propos, au contraire ! Merci à toi en tout cas de nous montrer le chemin !
[…] Un billet d’humeur sur l’effondrement (Ne le dites à personne) […]
Ca y est!!! J’ai enfin trouvé le temps de le lire… ENFIN! Et bien moi aussi cette année 2018 m’a bien plombée… Et pourtant j’ai envie de croire que, comme toi, les consciences et le bon sens sont en train de s’éveiller, qu’on s’intéresse de nouveau à la politique (au sens noble, j’veux dire), et que peut-être, peut-être (même si j’ai bien conscience que c’est un vœu pieu) qu’on arrivera à changer les choses d’ici la fin du monde…
ça me semble une nécessite de continuer à y croire, et même si nos petites actions n’ont que peu d’impact, je crois qu’il est vital que chacun poursuivre ses efforts – ne serait ce que pour montrer l’exemple à nos enfants ! – La résignation serait bien la pire chose qui puisse arriver ! J’espère aussi que des actions plus larges et plus politisées voient le jour, mais c’est bien en cela que je suis assez pessimiste …
Et bonne année … XD
Moi je suis pleine d’ambivalence, mais visiblement c’est la faute à la société et ses injonctions paradoxales alors ça va. Mais hum, je me suis lâchée sur les soldes cette année et ça m’a fait vraiment du bien. Et maintenant je vais me plaindre du bordel ambiant, relire Mari Kondo et bouffer du Nutella (tout le monde s’en fout des Orang Outang, franchement, on ne sait jamais comment l’écrire et où mettre le ‘g’).
Et puis si j’y pense trop ça m’angoisse et je me dis que le pire que j’ai fait pour la planète c’est d’avoir eu des enfants (à moins qu’ils deviennent des super héros et sauve le monde, mais ça serait un peu refiler le bébé)
Il est encore temps de les noyer ! Ou de les vendre sur le bon coin (ça se vend très bien, suffit de pas dire que ça consomme vachement, ces petites bêtes là ;-))
Jamais lu Marie Kondo, je suis tout sauf minimaliste 😉 d’ailleurs recycler c’est aller à l’encontre du minimalisme non ?! 😉
Tout à fait !