Alors non, ce n’est pas une erreur.
C’est bien un P, pour faire un jeu de mot qui devrait se lire PEUR BLEUE, mais j’imagine que vous aviez compris, n’est-ce pas ? Maintenant, vous vous demandez certainement pourquoi, et bien sachez que l’explication se trouve dans la dernière partie de l’article. Que la première est peut-être un peu relou, mais assez indispensable pour comprendre la seconde qui est logiquement un peu plus marrante, et que sans tout ça, la dernière n’a aucun sens.
… Pas sûre d’avoir fait le teasing du siècle, mais passons. Allons-y. Donc.
Je suis une trouillarde (première partie)
Alors voilà, je suis une vraie froussarde. Depuis toujours. Une grande timide qui plus est, adepte de l’immobilisme et spécialiste du « On ne va pas tenter le diable ! ». C’est simple, si j’étais un mec, je crois bien qu’on me traiterait de cou*lle-molle. – Tiens d’ailleurs, en voilà, une expression sexiste – Pourquoi les mecs peureux auraient-ils les bourses molles ?! Que ce que c’est encore que ce cliché ?! Et puis d’abord, en quoi ça serait gênant qu’elles soient un peu lâches, Hein ?! Alors. Bon. Non mais oh.
Bref. Je disais donc, je suis une dégonflée, et une grande superstitieuse par dessus le marché. Je suis la fille qui règle depuis 10 ans son réveil sur 6h47, pas 46, pas 45, pas 50. Non, sur 47, parce que sinon, oulala, il risque de se passer un truc, je pourrais – je ne sais pas moi -, me réveiller un peu plus tôt et avoir le temps de me coiffer, ou peut-être dormir 3 minutes de plus et louper le bulletin météo ; mais clairement, ça pourrait être bien pire, et ça me fout tellement les jetons que vraiment, je me garderai bien d’en prendre le risque.
Je suis celle qui collectionne les robes de cocktail dans son armoire mais n’a jamais osé les porter, de peur de les abimer. Je suis celle qui préfère prendre le bus puis le tram puis le bus plutôt que de prendre le volant et diviser son temps de trajet par 3, celle qui fait la balance bénéfice-risque de la moindre action avant de se lancer, et décide en général que finalement, non, mieux vaut ne pas poser cette question en réunion, je pourrais avoir l’air cruche, bégayer, buter sur un mot, ou même dire b*te à la place de bonjour – on ne sait jamais, vraiment – dans le doute mieux vaut s’abstenir. (bon et de toute façon la réunion est terminée depuis 2 heures).
Je suis enfin celle qui aime le confort de son canapé et la voix rassurante de PPDA au JT (dieu sait s’il me manque), celle qui n’aime rien de moins que de se blottir sous la couette en écoutant la pluie battre au carreau, en se répétant comme une petite prière pour s’endormir :
Prudence est mère de sureté. Pierre qui roule n’amasse pas mousse. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. L’habit ne fait pas le moine – heu enfin non, pas celui-là.
Bon voilà, vous voyez l’idée quoi. La prise de risque, l’improvisation, la témérité, c’est pas trop trop mon truc, à la base.
Or, un beau un jour, la mécanique s’enraye (deuxième partie)
La machine bien huilée se détraque, et, paf, le chien, ça vous tombe dessus sans crier gare. Rupture du traintrain, fracture de l’habitude. Plus le choix, il faut improviser.
Ça commence par le Benco, en rupture de stock chez Auchan. L’angoisse. J’ai beau retourner le rayon, il ne reste plus que du Nesquick. Le MAL. Hors de question de céder, ça pourrait mettre en péril ma journée, voire ma vie entière, soyons lucides. La seule solution compte tenu de l’heure, c’est de prendre la voiture et traverser la ville pour aller chez Carrouf, qui doit encore être ouvert à cette heure tardive. Je pèse le pour et le contre, j’étudie les options attentivement. Conduire d’un côté, boire du Banania – ou pire – de l’autre. Dans les deux cas, je suis coincée. Courageusement, je choisis l’option qui me semble présenter le moins de risque : je reprends donc le volant, 10 ans après l’avoir délaissé.
Je ne suis clairement pas loin de la crise de panique en mettant la clé sur le contact. Je sens la sueur perler le long de ma colonne. Mais je m’accroche à l’idée réconfortante de mon bol de Benco fumant demain au réveil, et, après avoir évité 3 vélos et 2 mamies in extremis, je parviens tant que bien que mal à me garer sur le parking du supermarché. Je dois encore marcher 10 minutes pour atteindre l’entrée de l’établissement – par mesure de sureté, j’ai préféré me garer là ou j’avais de la place (4-5 mètres de chaque côté). Mais tout de même, je commence à ressentir les prémices d’un tout nouveau sentiment, et tel Armstrong posant son pied sur la Lune pour la première fois, c’est en vainqueur que je jette fièrement mon pot de Benco sur le tapis, sous l’œil torve d’une caissière qui de toute évidence n’a jamais goûté aux montées d’adrénaline que seules les vraies prises de risque procurent. Mais figurez-vous que moi Madame, je sais ce que c’est, le dépassement de soi.
C’est ainsi que, dès le lendemain, dopée par mon exploit de la veille et pleine d’une toute nouvelle confiance, je décide – sur un coup de tête – de prendre la parole en plein séminaire. J’ai les joues en feu, je bafouille un peu, et j’évite de justesse d’appeler mon chef Pépère, mais ! Je parviens apparemment à articuler quelque chose d’intelligible, puisqu’on me répond. Qu’est-ce qu’on me raconte en substance ? Aucune idée, je suis encore bien trop surprise par ma propre audace pour réussir à me concentrer sur ce que l’on me dit. J’ai réussi à parler en public,
Et, contre toute attente, je ne suis pas morte.
Même pas blessée, ni trop ridicule, à priori. Je n’en reviens toujours pas. 2 exploits en 24h, j’aurai bien mérité ma soirée TV sous le plaid pour me remettre de mes émotions. Mais ça y est, la brèche est ouverte. Mon cerveau bouillonne.
J’en suis sûre désormais, je ne suis pas toute seule. On est au moins deux, pour une seule cervelle. Et mon pauvre corps, qui est lui, bien unique, doit composer avec ce duo dictatorial à sa tête (c’est le cas de le dire). Si encore ces deux-là étaient sur la même longueur d’onde… mais bien sûr, ce n’est pas le cas ! Il y a la moi rationnelle et raisonnable (alias la pétocharde). Et il y a l’autre, l’excentrique, l’audacieuse (alias la vicieuse) qui, depuis que j’ai eu le malheur de l’écouter une ou deux fois, prend un malin plaisir à nous tourmenter, mon pauvre corps et mon autre demi moi-même.
C’est un peu toujours la même histoire.
La première dit « Heeeey !! Et si … ?! », la deuxième crie au scandale, l’autre lui répond invariablement « Ouais vas-y quoi, fais pas ta mijaurée, tu risques quoi oh ?! », la première ne sait en général pas trop quoi répondre et fait la tronche, la deuxième exulte, triomphante, et mon pauvre corps n’a plus d’autre choix que de subir. Alors c’est sûr, quand ça se passe bien, l’audacieuse jubile et nargue la timide à coup de « Tu vois que ça valait le coup !! » mais des fois aussi, ça ne se passe pas comme prévu et alors là… plus de son, plus d’image, croyez-moi. Comme la fois où l’excentrique nous a forcé à demander une frange à la coiffeuse, par exemple. Elle était où, quand il fallait se forcer à sourire à ceux qui nous appelait Chantal Goya, hein ?!
Mais bref. Le truc, c’est que ces derniers temps, elle a quand même remporté pas mal de batailles, cette folle. Déjà en ouvrant le blog, alors que la timide l’implorait : « Mais qu’est ce qu’on va penser de noooouuuuus ». Et puis en signant l’achat d’une ruine échoppe à rénover, tandis que l’autre hurlait « On va finir à la ruuuue ». Mais comme finalement, encore une fois, on n’en est pas mortes, on est passé un cran au-dessus.
Cette fois, on a carrément décidé de lâcher notre confortable petit CDI. « Tu risques quoi, oh ?! – Heu bah… de plus pouvoir payer le crédit, par exemple ?! – Oh l’argent, l’argent, toujours l’argent… élève-toi un peu merde ! Fais pas ta pétocharde, sois un homme une femme, et vas-y lance toi !! Y en a des tas qui y arrivent, pourquoi pas toi ? – … Parce que je suis une pétocharde justement ?! »…
Et puis, dans la série des « vas-y tu risques quoi », il y a aussi eu l’histoire du concours, qui pour une fois, les a presque mis d’accord toutes les deux : « Allez, viens, on participe au concours de nouvelles d’Auféminin, regarde le prix c’est pas ton rêve de gosse ça ?! Qu’est ce que tu risques de toute façon. – Mouais bon, t’as raison. Allez je prends le thème de l’Heure bleue, j’écris ma petite histoire, et au pire, sur un malentendu… Mouahahaha ». (NDLA : c’est logiquement le moment où vous faites le rapprochement avec le titre) (L’heure bleue / P’heure bleue) (Vous l’avez ?). Enfin bon. Vous avez deviné ? Et bah oui. Truc de ouf ?! me suis-je exclamée en apprenant la nouvelle, j’ai gagné ??!! (le texte est ici : « Entre chien et loup » si vous voulez le lire)
Morale de l’histoire (fin)
=> Une rupture de stock de Benco peut vous amener à devoir écrire un bouquin, CQFD.
Autant vous dire que les deux moi en sont restés comme deux ronds de flan. Depuis, la moi timide et rationnelle pleurniche et chouine « mais tu ne vas jamais y arriveeeeer et puis comment tu vas gérer avec le boulooooot ?! Aaaaaannnnh mais dans quoi tu t’es embarquéééée ». Parce que bon, maintenant, il faut bien se lancer, et le tout, sans filet. Et, bizarrement, j’entends beaucoup moins la moi déjantée…
Alors, c’est vrai, j’ai peur, je tremble. Je cherche ma zone de confort, la machine à café, les horaires de bureau et l’inspiration. Et je trouve ma zone d’incertitude, des doutes à la pelle, des pages qui restent blanches et beaucoup trop de questions. Oui c’est vrai, j’ai peur, je tremble. Mais une petite voix me souffle : Allez, lance-toi ! Au pire… tu risques quoi ?! Alors, le soir, pour me rassurer, je me blottis sous la couette et je me répète comme une petite prière avant d’éteindre la lumière :
Qui ne tente rien n’a rien. Aide-toi et le ciel t’aidera. Le ridicule ne tue pas…
Oui, c’est vrai. J’ai peur, je tremble. Et vous savez quoi ? Ne le dites à personne, mais en fait… je crois bien que j’aime ça.
41 comments
Comme d’habitude, c’est super bien écrit. Comme d’habitude, c’est le sourire aux lèvres que je t’ai lue. Mais c’est pas comme d’habitude que j’ai découvert ton Autre. Je crois bien que jamais je ne t’aurais imaginée peureuse, douteuse, angoisseuse (et m..de, ça rime plus). Une chose est sûre en revanche, c’est que le plus dur est derrière toi. Tu n’as plus qu’à dérouler le tapis, le succès est au bout 🙂
Ahah ! C’est que tu ne me vois pas rougir à la lecture de ton message, et que tu n’es pas obligée de me demander de répéter pour entendre le son de ma voix : c’est la magie des écrans 😉 Et oui je suis une grande timide et une froussarde, mais je me soigne ! Ça va déjà beaucoup mieux depuis quelques années – mais quel combat 😉 ! Cela dit, il y a encore des trucs que tu ne me feras jamais faire (un saut en parachute, à l’élastique, un grand huit, un tour à la foire, un tour de manège… mon seuil de tolérance se limite à la chenille pour les 3-6 ans, au-delà je ne réponds plus de rien ;-)). Et oui je suis pleine de doutes – mon mari m’apelle l’indécise (et ça, c’est quand il est poli, en général il est plutôt question de casse quelque chose (mais je ne me souviens plus quoi ^^)). Je le cache bien apparemment :-p En tout cas merci beaucoup, et quand même, vivement que tu puisses me voir rougir de visu 😉
Je me suis marrée toute seule dans mon tram, face à une population qui te dévisage en pensant » elle a folle celle là ! ». Mais m en fous! C était drôle. Alors je ris !
Et dans le registre des phrases à se répéter et qui font su bien : carpe diem et à l impossible nul n est tenu!! 😘
Mais toi, tu le sais que je peux vraiment confondre les mots, et que ce n’est pas qu’une petite blague comme ça :-p Et oui bien vu pour les phrases, d’ailleurs je pense souvent à une expression que je tiens de toi, qui fait réellement réfléchir (mais qui est surtout très poétique) : qui suis-je ? ou vais-je ? Qui su***** . Bon enfin tu dois connaitre la suite hein ^^:-p
Bon tu auras déjà quelques lectrices d’assurées. Et de conquises d’avance! Alors tu risqyes quoi, hein? Oui, ok, la pression, l’échec public, la banqueroute, ou PIRE : le succès que tu mérites et la célébrité. On s’en fout. Dans les 2 cas, on était là et on sera toujours là :o).
Et ça, c’est bien la meilleure chose que mon moi diabolique m’ait apporté 🙂 L’envie de dominer le monde, si bien entourée !! :-p
Comme toujours, j’ai pris beaucoup de plaisir à te lire !
Et je te souhaite plein de belles choses avec ce nouveau projet !!!! C’est génial !
PS / Avec ton histoire de Benco, tu m’as fait replonger dans le film camping avec cette scène mémorable !
Merci beaucoup Charlotte !! Ah oui c’est vrai, le Benco c’est une vraie référence 😉
Mais quel bonheur de te lire. Cette première place, elle t’était destinée! Je comprends les doutes qui t’assaillent, je les ressens presque. Laisse venir à toi les petits…euh, nan, laisse venir à toi l’inspiration, comme elle vient quand tu écris pour nous, ici, quand tu as écrit pour aufeminin alors que tu n’aurais jamais pensé gagner. Ce sera forcément génial, de toute façon. Vive les pénuries de Benco.
Oh et bien la moi timorée – et l’autre aussi d’ailleurs -sont rouge de plaisir en te lisant :-p On verra ce que ça donnera, j’ai survécu à la coupe Chantal Goya alors… 😉
C’est la trouille au ventre qu’on avance le mieux, alors t’es plutôt pas trop mal partie 😉
Il parait 😉 pourvu que ça dure alors ?! :-p
Héhéhé, en lisant le titre je me doutais qu’à un moment on allait en reparler de ce concours 😉
Hâte de te lire sur un format long, je sais que j’aimerai cela.
Ah bon ? penses tu, dubitative.
Oui, j’aimerai ton ‘bouquin’ comme j’aime chacune des lignes que tu écris. Parce que si tu doutes de toi, d’autres ont confiance en toi et savent que tu peux le faire, et bien en plus.
Et bien, en voilà des mots qui me touchent dis donc… vraiment, sincèrement, merci ; ça fait chaud au coeur ! (et ça remet un petit coup de pression me dit la moi farouche. Chuuut, tais toi et profite !! lui intime l’autre ;-))
Ah mais je visualise complètement ce que tu décris ! Ces deux voix qui se livrent une bataille constante à en faire trembler notre cerveau !!
Et pour la suite… elle ne peut être que magnifique ! Fais confiance à ton moi « fonceur », tu es très douée !
Je crois qu’on est nombreux à avoir ce débat permanent, c’est un peu usant, hein 😉 Mais c’est surement aussi ce qui nous permet d’avancer ^^Merci en tout cas pour tes encouragements ! Je ne sais pas trop ce que l’avenir me réserve mais je sais au moins que je n’aurai pas à regretter de « ne pas avoir essayé » !!
Mais quel beau sujet de roman, le combat avec son moi intérieur ! hum hum, je dis ça, je dis rien 🙂 Une jeune femme un peu schizophrène, mais pas vraiment, juste pleine de doutes existentiels, bien dans son époque, quoi ? Que va-t-il lui arriver, si elle se décide à s’asseoir devant sa page blanche, tout en regardant les voisins de l’immeuble en face, ou ses tyranniques petits patrons ? Se laissera-t-elle inspirer par l’heure bleue du crépuscule ? Le Moi excentrique va-il prendre les rênes du pouvoir à la tombée de la nuit, tel le loup-garou qui se révèle ? Mystère…
Hey mais tu sais que c’est pas con ?! Merci pour le synopsis (si tu peux m’en écrire un peu plus ?!) ; et hop, emballé… :-p
Merci pour ce chouette article ! Il me donne le sourire et me confirme que oui la vie c’est comme ça qu’elle doit être vécue 🙂
Je crois qu’on peut en conclure que « si j’osais » est plutôt un bon principe, non 😉 Merci beaucoup en tout cas !!
tu vas tout déchirer. j’étais littéralement scotchée à la lecture de ton texte, je n’ose imaginer ce que va donner un roman !!! t’inquiètes la petite voix qui fait chier est présente chez tout le monde, on pourrait en écrire un bouquin ! tiens !
c’est fou le nombre d’ex timides que je rencontre en ce moment qui dépassent leurs limites, si tu savais !!! tu me signeras un autographe quand tu seras célèbre ?
Comme je suis sympa, je t’en ferais peut être même deux. Et oui ça m’étonne pas pour les ex timides… mais figure toi que je ne crois pas vraiment au concept de timidité ! Je crois que c’est souvent une question d’éducation et de modèle social qui fait que l’on a plus ou moins confiance en soi et surtout qu’on est plus ou moins sensible à l’image que l’on va renvoyer… encore un vaste sujet, on pourrait écrire un bouquin, tiens ! 😉 Merci en tout cas pour tes encouragements, c’est précieux :-)))
Ma mère dit toujours : Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. Bon, j’ai dû chercher sur internet pour retrouver la citation exacte et celui ci l’impute à Sénèque. Mais bon, on sait bien qu’internet ment. Enfin bref, ma mère dit ça même si elle ne l’applique pas vraiment dans sa vie, mais c’est un autre débat. Elle dit aussi qu’il vaut mieux être belle et rebelle que moche et remoche. Pourquoi je te parle de ma mère?
Mais sinon je suis comme toi, une trouillarde, qui me suis parfois mise dans des sacrés galères juste par évitement. Devenir mère m’a un peu aidé, ou peut-être juste que ça a déplacé mes peurs. Mais je lutte en permanence contre moi même qui voudrait vivre dans une zone de confort pleins d’oreillers moelleux (mais plus on y reste, plus elle se réduit en peau de chagrin).
Mais pour ton livre et ta nouvelles, je suis profondément jalouse de toi, jalouse ou envieuse, celui qui est un peu plus sympa. J’aimerai beaucoup écrire mais je n’ai même pas le courage de commencer. Bon, en attendant, je mène d’autres combats .Tu vois l’autre fois j’étais seule à la piscine (c’est un exploit, j’ai jamais trop compris le principe de la piscine).
Ta mère a l’air d’être d’une grande sagesse (comme toutes les mamans non ?!) Je vois que je ne suis pas la seule à gérer ce combat intérieur permanent, c’est rassurant ! (ou pas). N’hésite donc pas, tu écris vraiment bien, rien que ton commentaire est une petite pépite ! Enfin, chaque chose en son temps, il faut savoir partir à point, tout vient à point à qui… Ok OK. Bon sinon moi aussi j’étais à la piscine vendredi, j’ai choppé un pneumonie et j’ai failli me noyer 3 fois, tout ça pour être parent accompagnant des séances piscines en cas de pénurie de volontaires – ce qui, au vu de la journée de vendredi, doit arriver assez souvent, j’imagine -. Dévotion maternelle, quand tu nous tiens !!
Mais le talent de cette meuf !!! On attend le livre, et on savoure le blog. Et je crois que la peur est parfois un très bon moteur 😉
Oh bah merci, je suis toute rouge encore une fois (mais derrière mon écran, c’est moins gênant ^^). Mais oui la peur, tant qu’on a le stock de smecta sous le coude, ça ne peut pas être si mauvais 😉
Mais c’est super, félicitations, bravo, du fond du coeur ! (et que d’espoir pour celles qui, comme moi, vérifient toujours sous leur lit qu’il n’y a pas de monstre caché avant d’aller se coucher !)
Merci beaucoup !! Je crois qu’on est nombreuse à vivre la trouille au ventre, en fait… Il parait que c’est ce qui fait avancer, alors… ! 😉
Félicitations, je suis ravie pour toi !!
J’ai hâte d’en savoir plus sur ce mystérieux livre 😉. S’il est écrit comme tu rédiges tes article cela ne pourra qu’être un succès 💪.
Merci !! Moi aussi j’ai hâte d’en savoir plus sur ce livre très myst… mais, Oh wait ! ^^ Bon enfin voilà quoi :-p Merci en tout cas pour tes encouragements !!
Très bel article qui m’a tenu en haleine et dans lequel je me suis reconnue ! D’abord, je mets mon réveil à 06h47 (mon mari me prend pour une folle) et si je dois me lever plus tôt mais quand même pas à 05h47, l’heure du lever doit se terminer par 1, 4 ou 7… mais 47, c’est quand même le top ! En voiture (je déteste conduire), si je GPS m’annonce 15 minutes d’embouteillages, je préfère patienter 15 minutes que prendre un autre chemin… Et quand j’ai ouvert mon blog, j’ai réfléchi à ce que je pouvais donner comme indications afin qu’on ne me reconnaisse surtout pas dans la vraie vie (afin de pouvoir nier en être l’auteur au cas où)…
Bref ! J’ai hâte de lire ton livre.
Ahah mais il y a un truc avec le 6h47 je crois (j’ai au moins 4 personnes qui m’ont dit qu’elles faisaient pareil, à la même heure ^^)
ça doit être l’heure des blogueurs, je ne vois que ça 🙂
Merci en tout cas !!
Quel article ma parole! Je l’ai trouvé touchant et intimiste et très intéressant au niveau du développement personnel (je suis très branchée développement personnel en ce moment). J’adore ta façon d’écrire (t’es célib?)
Merci ma Frau, tu sais bien que tu es mon modèle number one alors venant de toi c’est juste le compliment ultime :-))).
(file ton 06 en MP)
C’est top! J’avais le sourire aux lèvres de la 1ère à la dernière ligne. Bon, j’avais rien compris au titre MAIS je mets moi aussi mon réveil à xx:47.
Bref tu vas tout déchirer.
Ahaah il y a quelque chose à creuser du côté du 47. Un truc de karma, de blogueurs et de conjonction de la lune en jupiter surement 😉
En lisant le titre j’ai pensé à ta nouvelle, puis j’ai été perdue au milieu du Benco!
J’admire ton courage car je trouve pour l’instant toujours le moyen de me cacher derrière une solution intermédiaire (exemple comme toi plutôt mourir que conduire! mais là les allers retours travail, ecole, amap domicile avec 2 marmots et les légumes le vendredi me tuent… Je préfère revendre mon vélo dangereux, en racheter un plus une remorque pour enfant que de prendre le volant (mais jamais je le dirais je mise tout sur l’aspect écolo de l’affaire!))
Bref tout ça pour dire! Merci BENCO! Hâte de lire la suite (car j’avais beaucoup aimé ta nouvelle alors plus… chouette!)
Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule à avoir ces trouilles paralysantes (qui font bien rire certains, c’est moche. :-P) Merci beaucoup Sonia en tout cas ! Et vive le Benco ;-)à
[…] mais avec plus de clarté que Bourdieu. Il y aurait du Agnès Labbé, bien entendu, et du Virginie Delage – bientôt. Des serveurs en costume de lin circuleraient avec discrétion en proposant des […]
[…] réveil n’est jamais mis à 07:00, ce sera 06:59 ou 07:01 ou 07:04. Virginie avait raconté qu’elle avait la même manie et je m’étais sentie moins seule. Je le […]
[…] publication de son premier roman (qu’il faut écrire, donc). Comme notre amie Virginie qui a gagné l’an passé entre la poire et le fromage, et a turbiné grave en 2019 pour que son premier roman soit prêt […]