Si le 8 mars, c’est la Journée de la Femme, est-ce que le 7 c’est la journée de l’homme ?
6h00
Comme tous les matins, la sonnerie quasi militaire du réveil le fait sursauter. Machinalement, il appuie sur la barre du petit appareil. Encore 5 minutes. Il serre ses paupières qui s’étaient à peine entrouvertes, comme si fermer les yeux plus fort allait lui permettre de se rendormir aussitôt. Mais c’est peine perdue. Son cerveau est en marche. Il court déjà. Visualise, anticipe, organise la journée qui s’annonce. Qui s’annonce dure, d’ailleurs. Malgré ses efforts pour retrouver la quiétude de son sommeil perdu, il sent son ventre se serrer. C’est bête pense-t-il. Ce n’est QUE du boulot. Il y a des choses plus importantes. La famille, les enfants… . Qui vont d’ailleurs s’impatienter si je ne me dépêche pas de préparer leur petit déjeuner.
Sans bruit, il soulève la couette et sort de la chambre. Sa femme dort toujours. Elle travaille beaucoup, et tard, ces derniers temps. C’est normal, elle a encore pris du galon dans sa boite, et plus de responsabilités. Il est content pour elle, vraiment. Mais lui aussi aimerait avoir de l’avancement. Il le mérite. Au moins autant que sa collègue Lise, et même plus que Marika. Tout le monde le dit. Seulement voilà, cette année encore; ce sont elles qui ont eu une augmentation, et Marika qui a eu le poste qu’il convoitait. Encore une fois, lui n’a rien eu; ou si peu; par rapport à ses collègues. Tout ça parce que ce sont des femmes … Il sent l’agacement monter tandis qu’il pose les céréales sur la table du petit déjeuner. Évidemment; sa chef avait expliqué qu’il lui fallait faire des choix, que l’enveloppe n’était pas extensible, qu’il avait certes d’excellents résultats, mais qu’il manquait peut-être un peu de recul. Manquer d’un peu de recul …
Tu parles. Les excuses bidons, on les connait. Soit on manque de recul, soit on ne prend pas assez de hauteur. Mes résultats sont aussi bons que les leurs, mes projets avancent, les partenaires sont contents de moi et je m’entends bien avec l’équipe … Alors; pourquoi elles et pas moi ?
Le café lui brûle les lèvres. Il le sait très bien; pourquoi. Personne ne le lui dira, personne ne l’évoquera même. Car personne n’y peut rien. Ni lui, ni Lise ou Marika; ni même sa chef. Lui, l’homme, qui va tous les jours au bureau, qui suit consciencieusement les consignes, qui poursuit ses objectifs avec assiduité, qui – parfois malgré lui – pense au boulot jour et nuit; lui n’aura jamais l’occasion de s’arrêter. De s’extirper de son quotidien professionnel. De prendre quelques mois salvateurs, qui pourraient lui permettre, entre autre ; d’adopter un œil neuf, de prendre de la hauteur, de prendre du recul. Ce recul qu’on lui reproche justement de ne pas savoir adopter. Il ne fera pas de pause ; il ne pourra pas faire cette pause, cette coupure imposée pour se concentrer sur un autre projet – le plus beau des projets –. Car lui, il ne sera jamais enceinte. Cela va de soi. Il ricane malgré lui. Mais voilà, c’est cette évidence qui le contraint et le limite aujourd’hui. Lui ne profitera jamais de ce break « forcé » pour sortir la tête de l’eau, et revenir avec le recul nécessaire pour donner plus d’ampleur à son poste.
Il mesure à quel point les femmes sont chanceuses. Chanceuses de pouvoir porter la vie. C’est ça, ce qui les rend si fortes. Même sans en avoir fait l’expérience d’ailleurs. Elles ont ce pouvoir, qui leur donne tous les autres.
Il soupire, et regarde sa montre.
6h20
Il faut qu’il s’active. En se dirigeant vers la salle de bain, il passe devant la photo de sa femme et de son fils. Celle prise pendant son congé parental. Ils affichent tous deux un sourire radieux. Sa chef lui avait d’ailleurs rappelé que lui aussi, avait le droit de prendre un congé parental. Quelle hypocrisie… comme si j’avais les moyens ! Et puis de toutes façons, Nelly ne lui avait pas vraiment laissé le choix. Il n’y avait pas eu de discussion. Les 6 mois de parental qu’ils avaient pu s’offrir, c’était pour elle. Point barre. Mais c’était aussi un choix de raison. A l’époque, le plus gros salaire, c’était lui. Il en était fier d’ailleurs, c’était tellement rare. Mais comme tout le monde sait que l’on a de grandes chances de progresser, aussi bien en terme de statut que de salaire, lorsque l’on revient de congé parental, c’était logique que se soit elle qui puisse en profiter. Gérer des enfants 24h sur 24; c’est sur, ça vaut toutes les formations management du monde… . Et effectivement, à peine 2 mois après son retour, Nelly avait été promue responsable de son département.
6h40
Devant son placard, il hésite. Pas cette chemise. Même s’il l’adore. Ni ce jean, trop près du corps. La dernière fois qu’il a pris le métro avec, il s’était certes fait insulter – comme presque tous les jours – , mais dans la foule agglomérée de la rame ; il avait été confronté à une frotteuse. Impossible de les repérer, elles sont partout. Et de plus en plus nombreuses. Il aurait même du mal à la décrire. Grande et massive probablement, les cheveux très longs et sans doute sales, au vu de l’odeur acre qu’elle dégageait. Elle s’était collée à son dos, ses jambes, ses fesses. De Porte de Clichy à Varenne, il avait dû endurer ce contact, sentir son souffle chaud, sa respiration quasi haletante, dans son cou. Elle avait même tenté de glisser ses doigts dans son pantalon. Il était alors sorti de la rame. Une station plus tôt.
Le simple souvenir de cette main qui lui caresse la cuisse lui donne la nausée.
Une fois de plus, il opte donc pour un pantalon large, qu’il n’aime pas vraiment. Mais dans lequel il se sent en sécurité. Comme si un simple pantalon pouvait le protéger ! Il sourit amèrement à cette idée. A peine 5 minutes plus tôt, la radio annonçait un énième viol. Encore un. Annoncé entre la loi formation et le bulletin météo. Une information banale et sans plus d’importance, en somme. Avant-hier soir pourtant, une émission entière avait été consacrée aux violences faites aux hommes. C’était une bonne chose.
La parole commençait à se libérer peu à peu.
Des hommes, de tout âge, toutes catégories socio-professionnelle et tous milieux confondus ; étaient venus témoigner. Ils avaient tour à tour relaté leur histoire : discrimination, viol, harcèlement … . Puis le journaliste avait interpellé des hommes dans le public. Tous avaient quelque chose à raconter. Même Nelly avait été sidérée de se rendre compte qu’aucun n’avait été était épargné, allant de la simple insulte à l’agression caractérisée.
Et pourtant. Quand un gamin, d’une vingtaine d’année ; avait courageusement témoigné de son agression, certaines invitées avaient quand même trouvé le moyen de mettre la victime en cause. Il montait dans sa voiture quand 5 filles à peine plus âgées que lui avaient bloqué sa portière. Elles l’avaient insulté, frappé, forcé à se déshabiller. Torturé. Il s’en était sorti avec 2 cotes cassées, la lèvre ouverte et 15 points de suture.
« Mais attendez. Avec sa grosse bagnole, ses tatouages, son tee-shirt moulé sur ses pectoraux ; il s’attendait à quoi ? Et puis que faisait-il à cette heure, seul ; dans cet endroit que l’on sait pourtant dangereux pour un homme ? A croire qu’il l’avait bien cherché, non ? »
Ces propos lamentables et moyenâgeux l’avaient dissuadés de regarder le reste de l’émission. Comment, en France, à notre époque ; pouvait-on encore penser cela ? Comment même ce genre d’accident peut-il encore se produire ? Est-ce vraiment normal de se sentir mal à l’aise à certaines heures, dans ces certains endroits, juste parce que l’on est un homme ?! Le ministre – pardon, le secrétaire d’état – à l’égalité Femmes-Hommes, digne (et rare) représentant de la gente masculine à l’Élysée ; avait pourtant rappelé en début d’émission que si certains pays appliquaient encore la peine de mort pour éjaculation précoce ; la France – en tant que patrie des droits de l’Homme – se devait d’être exemplaire en matière de considération et traitement des hommes. C’est dire à quel point la réaction de ces invitées était symptomatique de l’inefficacité et de l’impuissance de la politique sur l’évolution des mœurs.
7h20
Il claque la porte après avoir embrassé ses enfants. Sur le chemin qui le mène au RER, il doit passer devant cette barre d’immeuble.
A cette heure, il le sait ; il y a toujours des groupes, plus ou moins nombreux. Des groupes de femmes. Qui zonent. Personne ne sait vraiment ce qu’elles font là, elles discutent, rient fort, font vrombir le moteur de leurs motos. Elles interpellent les passants, aussi… et elles emmerdent les mecs. Il rentre la tête dans les épaules en arrivant au croisement. Depuis le temps qu’il passe par là, elles l’ont repéré. Et ne le loupent pas. Jamais.
« Hey, toi ! hey, ouais toi, le petit là avec ton joli petit cul. Je te vois tous les jours là, c’est ma chatte que tu veux c’est ça hein ? Ah ouais t’en rêve hein, Hein ? Hey putain, tu viens quand je t’appelle ! Allez, vas-y file ton numéro. Vas-y oh ! Je te cause là, et tu baisses les yeux quand je te parle !! Putain je vais me le faire. Tu sais quoi ta petite gueule là, je vais m’asseoir dessus. Ouais, tu vas la bouffer ma chatte. Et je vais te broyer les couilles, ouais, tu vas voir ce que tu vas prendre… »
Tous. les. jours. La même rengaine. Violente, agressive. Il avait beau changer de trottoir, il y en avait toujours une pour le suivre. Une fois, l’une d’entre elles l’avait carrément attrapé par les parties génitales. Et serré. Très fort. Trop fort. Axel, un collègue, avait essayé de le convaincre d’aller porter plainte. Il avait refusé en disant que ce n’était rien, que c’était sans doute une pauvre fille et qu’il avait déjà oublié. En réalité, il avait surtout bien trop peur des représailles.
8h25
A peine sorti du métro, il se fait de nouveau interpeller. Elle est obèse et lui barre la route. « File ton 06 ». Las, il lui donne un faux numéro, toujours le même. Comme il l’avait anticipé, elle lui demande de répéter. Il s’exécute et devine, a son air satisfait, qu’elle ne l’embêtera pas plus. Elle le laisse passer mais au dernier moment l’attrape pas le cou et lui lèche la joue : »T’as intérêt à me répondre…« . Il s’enfuit.
8h30
En poussant la porte de son bureau, il sent à nouveau son ventre se serrer. A 9h30, il a un entretien avec sa chef, qu’il a sollicité quelques jours auparavant. Un peu hâtivement, sur un coup de tête. Un coup de colère plutôt. Quand, quelques semaines après avoir assisté à la promotion de Marika, il avait appris que Lise, même poste, même ancienneté, et globalement même parcours que lui, était 20% mieux payé ; il s’était mis dans une colère noire. Alex l’avait raisonné, l’empêchant de faire un scandale dans le bureau de sa responsable, mais il avait tout de même tenu à fixer le rdv immédiatement. Et c’était aujourd’hui, le rdv. Une semaine qu’il préparait ses arguments, un à un. Une semaine qu’il se disait aussi, sans se l’avouer, que c’était peine perdue.
Il n’avait toutefois pas choisi cette date au hasard. Peut-être aujourd’hui serait-elle plus réceptive à ses doléances.
Car aujourd’hui, le 7 mars, c’est la Journée de l’homme.
Une journée controversée, dont lui même doute qu’elle puisse changer quelque chose à leur condition – du moins, en France – , mais qui a le mérite de rappeler à tous que l’égalité Femmes – Hommes est encore une utopie dont trop peu de personnes s’inquiètent. Dans sa boite, il aura le droit a un café gratuit pour l’occasion « offert par la direction à tous les hommes de l’entreprise« , et une place pour aller voir « La vie de Mary, danseuse étoile » au cinéma. « Nous avons choisi expressément un film plus féminin pour valoriser la mixité et le mélange des genres« . Et puis surtout, l’entreprise n’avait que ça en stock.
9h30
Il frappe à la porte de sa chef. « Entrez mon petit Christophe ! Je vois que vous vous êtes mis sur votre 31… c’est pour la journée de l’homme c’est ça, Ah ah ah ! » lui lance-t-elle avec un clin d’œil mi-narquois mi-salace. Cette seule petite phrase suffit à le plonger dans un profond désarroi : il a compris. Il s’en doutait mais désormais il en a la certitude : dans ce monde de femmes, géré par des femmes pour des femmes, il n’obtiendra jamais gain de cause.
Voilà, mon #metoo à moi.
Cela fait un moment que j’avais l’envie de faire un article un peu féministe. Comme demain, c’est la journée de la femme, je me suis dis qu’aujourd’hui, du coup ; c’était peut-être la journée de l’homme ? Je laisse à chacun prendre ce qu’il voudra de ce texte. Simplement, aux quelques – trop rares – hommes qui auront l’occasion de le lire, sachez qu’il ne s’agit ni plus ni moins que du quotidien très ordinaire de la majorité d’entre nous. Exception faite de la considération du congé maternité et parental, évidemment. Mais je ne désespère pas qu’un jour, les entreprises puissent le voir sous cet angle… Et oui, malgré tout, je reste optimiste. Un peu trop peut être ? Alors, ne le dites à personne…
41 comments
Quel talent ! Vraiment il est génial ton article, et je le trouve tellement criznt de vérité, c’est flippant ! Bisous
Oh bah merci ! En fait en l’écrivant je me suis rendue compte qu’effectivement c’était « chargé » mais c’est tellement banal … c’est ça le pire
En fait, tu tiens là le synopsis de ton roman… 😉 J’ai adoré, bravo pour cet article, encore une fois…
Merci Sarah 🙂 En faire un roman , je ne sais pas … j’aurais envie de me pendre avant la fin :-p
Bravo, j’ai adoré. Quel jolie plume tu as !
Mon billet « journée des droits des femmes » sortira demain, et malheureusement, il fera écho au tien. L’égalité, il faut croire que c’est encore trop demander …
Merci, ça m’encourage et me touche beaucoup ! Et oui, il faut en parler, encore et toujours; même si on a l’impression de rabâcher … C’est usant mais si on ne le fait pas; j’ai bien peur que personne ne s’en charge pour nous …
Non mais quel talent, tu m’as bluffée ! Bravo pour ton article, vraiment, chapeau bas.
Cécilia
Et bah, je ne sais pas quoi dire après ça moi … Merci, je suis touchée !!
Tout simplement génial. Bravo!!
Tout simplement merci <3 ça me fait vraiment plaisir 🙂
C’est super original de renverser les rôles ! Je n’ai pas su comment réagir au début, ça déroute pas mal ! On a du mal à y croire aussi… et pourtant c’est le quotidien pour beaucoup de femmes, étonnant hein ?
Je pense quand même que ce texte va déranger pas mal ahah !
Bise 😉
Oui comme tu dis, j’avais d’ailleurs un peu peur du ridicule, évidemment quand c’est un mec ça ne fait pas sérieux … Mais c’est juste tellement banal pour une femme 🙁
Je ne sais pas si ça va déranger, on peut rêver 😉
Merci pour ton passage ici en tout cas !!
C’est hélas tristement vrai, et très bien écrit.
Merci pour le compliment, et oui; mis bout à bout c’est un peu déprimant il faut bien l’avouer …
J’adore ! Quel talent… Je ne suis pas vraiment féministe. j’ai mes convictions, j’ai des avis très arrêtés sur pas mal de chose, mais je ne considère pas comme féministe… Par contre, j’adore le contre-pied que tu prends… C’est édifiant !
Bravo à toi.
Virginie
Tu me fais plaisir, car je ne me retrouve pas vraiment non plus dans le terme « féministe », juste pour l’égalité et le respect mutuel; ce qui serait déjà pas mal …
Très bon article et joliment écrit ! S’il pouvait être un déclic pour certains hommes ! Et j’aimerais effectivement que les congés maternité ou parental soient vus différemment !
Merci beaucoup 🙂
Je ne sais pas si c’est de l’écrire mais en y réflechissant j’ai fini par me convaincre que oui, c’était une chance de pouvoir faire un break et que les entreprises devraient vraiment le voir de cette manière … qui sait, peut être un jour ?
Virginie, j’ai tout simplement adoré. Cependant oui, c’est dommage que tres peu d’hommes vont le lire…ou du moins pas assez
Merci beaucoup 🙂 (j’ai adoré – enfin même si j’ai ri jaune en fait – ta remarque sur les serpillères d’ailleurs :-P).
J’ai bien peur que ce soit trop tard pour les hommes de notre génération, mais je ne désespère pas que les générations à venir aient une mentalité différente et plus respectueuse…
Bravo! Je te conseille ce petit court métrage, ça devrait te plaire!^^ :
https://www.youtube.com/watch?v=kpfaza-Mw4I
Bisous
Je vais regarder dès que possible, merci 🙂
Bisous !!
MERCI ! car l’homme est aussi une victime. L’ÉGALITÉ pas la SEGMENTATION. LA PARITE !!! Pour tous, pour chacun, pour le vivant pour la Vie ! L’homme est une femme comme les autres et vice versa !
Je suis d’accord, l’essentiel étant l’égalité et la parité ! un idéal à atteindre, espérons que l’on y parvienne – ou au moins que l’on s’en approche – bientôt …
Extra ma petite Virginie ! Au delà de ton talent incontestable c’est également le message que tu fais passer qui me touche. Malheureusement trop peu d’hommes liront ton article mais je suis certaine que les quelques clics ici et là feront passer le message…
Merci ! Tes compliments me touchent tout particulièrement 🙂
Pour le peu qui le liront ce sera déjà ça; et puis j’ai toujours une pensée pour mes loulous quand j’écris (quoique ce soit d’ailleurs); j’espère qu’un jour ils auront l’occasion de me lire et que cela contribuera aussi à forger les futurs adultes qu’ils seront (des hommes bien assurément :-))
Un article qui met mal à l’aise… Et pour la bonne cause.
Il m’a immédiatement fait penser au clip de « Woman » de Neneh Cherry.
Espérons qu’un jour nous n’aurons plus besoin de 8 mars (ni de 7 d’ailleurs)…
Ah oui tiens, je n’avais pas pensé mais je vois très bien le clip et effectivement … !
Et oui, espérons …
J’adhère à 100%
Merci !!
J’ai trouvé ça sympa au début. Et puis j’ai été vite mal à l’aise, à partir du moment où il est question de harcèlement en fait. Je me suis dit, c’est pas grave, c’est qu’une fiction, ça n’arrive pas aux hommes. Rarement c’est vrai. Par contre ça nous arrive à nous. Souvent.
C’est un très bon article! Bien écrit, bien pensé
Merci beaucoup ! Le pire c’est que je crois que parfois, les premières résignées … sont les premières concernées :-(.
Tout cela est tellement devenu banal que beaucoup d’entre nous préfèrent laisser couler (et moi la première) que se révolter 🙁
A la fois j’ai adoré cet article et à la fois j’en garde un gout amer en bouche.
Pourquoi doit on retourner la situation pour montrer à quel point elle est intolérable ? je me souviens d’une vidéo où les rôles hommes/femmes étaient inversés.
Second point, tout aussi flippant, c’est de ce dire que ton article est peut être prémonitoire : peut être qu’un jour les femmes domineront le monde et seront aussi mauvaises que les hommes aujourd’hui ?
Pour ces sujets comme pour tout, si tout simplement nous pouvions parler d’équilibre, d’égalité de droits et devoir ?
Je pense être encore plus utopique que toi 😉
Merci pour ton article remue méninge 🙂
Je suis assez d’accord avec ton inquiétude. Je ne me considère pas comme féministe et je trouve d’ailleurs que ce terme implique une opposition, or ce que l’on veut c’est juste une égalité de traitement et du respect mutuel non ?
Je crois qu’on est en tout les cas bien loin de renverser la situation mais je trouve néanmoins que certaines velléités féministes vont parfois dans un sens qui me mets tout aussi mal à l’aise … Merci en tout cas pour ton commentaire !
Et bien ! J’ai tout lu comme si je lisais un roman…tout est si bien décrit ! Les hommes devraient le lire, peut-être se rendraient-ils compte du quotidien de nombreuses femmes ! Je bosse dans un milieu féminin mais les quelques rares hommes présents ne font pas exception à la règle, fort heureusement nous n’avons pas d’écart de salaire…c’est déjà un bon point ! Bravo encore pour cet article scotchant !
Merci beaucoup ! Et c’est aussi rassurant de lire que dans certaines entreprises les écarts de salaire n’existent pas (ou plus ?). J’ai l’impression que c’est assez rare malheureusement …
Ton article est vraiment génial, malheureusement !
J’espère sincèrement que les choses évolueront même doucement mas il y a encore vraiment beaucoup de travail !!
Merci Claire ! Mais oui, il faut y croire – et continuer de réclamer la parité, partout (pour les femmes et pour les hommes :-)) !
Excellent article, comme toujours. Et qui met si bien en avant le quotidien de la plupart des femmes : bravo et merci !
Un article très bien écrit et qui semble réaliste… malheureusement !
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, à découvrir d’urgence : « Martin, sexe faible », des Studio4 🙂