Ça y est. L’été est là. Il fait beau, il fait chaud, les oiseaux chantent, les fleurs sentent bons, les aisselles … non. Les tongs sont de retours, les shorts et les jupes aussi. Youpi. Bientôt, on partira en vacances. Et en ce qui me concerne, au bord de la mer. J’ai en effet cette chance de pouvoir passer des vacances au bord de l’eau…
Évidemment, je ne vais pas m’en plaindre. Sauf que. Sauf que, qui dit « eau »… dit maillot.
Or, 3 mois après avoir accouché, je dois dire que je ne suis pas tellement enthousiaste à l’idée d’en enfiler un… Mais bon. L’été s’annonce chaud, et comme je ne suis tout de même pas maso au point d’envisager la plage en col roulé, j’ai bien dû me résoudre à partir à la chasse au maillot. Je me suis donc mise en quête du St Graal, à savoir un maillot capable de camoufler les stigmates de mon accouchement récent. (Tout en ayant bien conscience que peu de modèles seraient en capacité de remplir cette mission) (Un Burkini éventuellement). C’est ainsi que vendredi dernier, je me retrouvais dans une cabine d’essayage, 6 maillots identiques en main, allant de la taille 36 (il faut toujours croire aux miracles), à la taille 46, ainsi qu’une boite de Lexomil dans la poche au cas où cette dernière taille ne fut pas encore suffisante.
Comme vous êtes des petits malins (le titre de l’article était là pour vous mettre sur la voix)(je l’ai fait exprès)(astucieux n’est-ce pas ?), vous connaissez déjà la suite : la séance d’essayage fut des plus désagréables. Pas tant pour une question de taille, finalement, – la taille n’ayant, comme chacun sait, aucune importance (aehem) -, mais plutôt pour une question de formes. Je ne reconnaissais pas ce corps dans le miroir (mais enfin, qui êtes-vous ?!).
Dépitée, j’envoyais ce SMS à biquet : « Essayage maillot catastrophique. Déteste mon corps. Arrête de manger immédiatement. Envisage la chirurgie. Penses à sortir la poubelle. » Sa réponse ne se fit pas attendre : « Tu es trop dure avec toi-même. Ton corps a fait 2 enfants. Accepte toi comme tu es. C’était hier, j’ai oublié. Oups 😉 ».
Et là… j’en ai eu marre. Vraiment. Marre d’entendre encore et toujours ces mêmes phrases. Marre de lire partout ces injonctions à s’accepter « telle que l’on est ». Marre de me sentir obligée d’assumer mon corps coûte que coûte, quitte à renier mon propre ressenti vis à vis de celui-ci. Marre aussi de ces smiley à la con pour me faire avaler la pilule alors que je lui ai répété 25 fois d’y penser.
- « 9 mois pour faire, 9 mois pour défaire! »
- « Tu as de beaux enfants, tu ne peux pas tout avoir »
- « Il faut savoir s’accepter telle que la nature nous a fait! »
- « Comment peux-tu détester les marques que la vie a laissé sur toi ? » (Souris à la vie… ! Dis lui merci… !)
Je vous épargne le blabla que vous connaissez déjà (Tu as 2 beaux enfants, ça ne fait que 3 mois, après 2 grossesses rapprochées, tu n’as plus 20 ans etc.)
… Pour autant, devrais-je donc me résigner à subir ce corps dans lequel je ne me sens pas bien ? Je dis bien subir, oui. Car l’acceptation ne se décide pas, n’en déplaise aux pourvoyeurs du fameux « Acceptez-vous telle que vous êtes !« . Croyez-vous qu’il soit si facile d’accepter quelque chose qui ne nous plait pas, comme ça, du jour au lendemain ? Ah, c’est sur, ce serait plus simple. Et plus pratique.
- « Chéri, j’ai encore oublié les poubelles, mais bon tu me connais, je suis un éternel étourdi hein, il faut que tu l’acceptes ! » / « Ah bah oui t’as raison Biquet, OK pour vivre dans les ordures alors! » … (Cet exemple a été choisi au plus total des hasards)
- « Martine, comme d’habitude je reprend votre dossier et je me l’attribue, je suis un incompétent notoire arrivé là en me servant de gens comme vous, il faut vous y faire ! » … « Ah bah OK patron pas de problème alors. Et encore merci pour cette belle augmentation de 7,5 euros par mois !«
Bon. Vous saisissez ? Ce n’est pas si facile d’accepter quelque chose que l’on subit. Et bien c’est pareil avec son corps d’après grossesse.
La question n’est même pas de savoir si ce corps est réellement moche ou pas. Heureusement la beauté est subjective, ce qui n’est pas acceptable pour moi le serait largement pour d’autres, et inversement. Non. La question est de savoir si ce changement n’est pas un peu trop brutal pour être acceptable, et accepté.
Parce que moi, mon corps d’avant, je l’aimais bien. Ne vous méprenez pas. Il n’était pas parfait, loin de la. Mais lui et moi, on avait eu le temps de se connaître, de s’apprivoiser, de s’apprécier. Je savais très bien ce qu’il aimait montrer et ce qu’il préférait cacher. Je connaissais par cœur ses atouts, et ses faiblesses. D’ailleurs ma garde robe toute entière rendait hommage à ce qu’il avait de meilleur (mes pieds surtout en fait…).
Et voilà qu’aujourd’hui, je ne le reconnais plus. Je suis incapable de dire ce qui le mettrait en valeur et ce qui, au contraire, accentuerait ses défauts. Dans mon placard, plus rien ne lui va vraiment. Cela pourrait être une bonne excuse pour faire du shopping, me direz vous ! Mais ni ma tête, ni mon porte-monnaie, n’en ont réellement envie.
Alors voilà. Je revendique le droit de ne pas aimer mon corps. De ne pas m’assumer telle que je suis, et même, de pouvoir le dire, le crier et m’en plaindre quand cela me chante, sans avoir peur de passer pour une mère indigne qui ne pense qu’à retrouver sa ligne.
Et puis au fond, ne serait-on pas dans l’hypocrisie permanente sur cet épineux sujet de l’acceptation de soi ?! Non parce que dès que j’ouvre un magazine ou même quand je parcours la Une Hellocoton, qu’est ce que je lis ? « J’apprends à aimer mon corps et ses défauts », et 3 pages plus tard : « 10 trucs pour retrouver la ligne avant la plage » – le tout entrecoupé de pubs Weight Watcher – ! Alors soyons honnêtes les meufs. Combien d’entre nous sont réellement satisfaites de leur physique ? Combien d’entre nous ont véritablement accepté leur corps d’après bébé ? Combien d’entre nous se sentent réellement soulagées par ces phrases « Accepte-toi comme tu es ? » « Tu n’as plus 20 ans » ? « Ton corps a fait de beaux enfants » … ?
Moi, j’aurai plutôt tendance à me dire que c’est avec ce genre de petites phrase que, 3 ans après, on se retrouve planté au milieu de la rue, à regarder les passants expliquer à quel point on est moche, le tout sous l’oeil bienveillant d’une caméra de M6, avant de devoir se justifier « je me suis peut être un peu oublié… » auprès d’une brésilienne hystérique qui tentera de nous refourguer un kimono violet taille 58 « Absolument Magnifaïque ma chérie« .
Ou encore, – summum de l’hypocrisie – à poser à poil au milieu d’autres nanas un peu ou très enrobées pour se persuader qu’il y a toujours pire – toujours sous le regard attentif et évidemment plein de bonnes intentions de la petite chaîne qui monte (M6, partenaire de votre confiance en vous !) -. Car même si je suis persuadée qu’il y a effectivement des femmes qui apprécient et vivent parfaitement bien avec leurs formes, le fait de vouloir comparer les corps sur ce critère pour se convaincre que l’on n’est pas si grosse est en soi un déni complet du principe même de l’acceptation ! (OK j’avoue, je ne comprend pas moi-même ce que je viens d’écrire. Mais ça ferait son petit effet sur une copie de philo, non ?)
Bref. Vous l’aurez compris, en ce moment, et pour tout un tas de raison qui me sont propres, je n’aime pas mon corps. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas grave. Au contraire. Parce que c’est justement ce qui me donnera l’énergie et la motivation pour tenter de – si ce n’est retrouver – s’approcher de ce que je considérerai comme acceptable pour moi, et pour personne d’autre.
Alors épargnez-moi les phrases bateaux censées me remonter le moral. Ne me bassinez pas non plus avec la magie de la maternité qui est censée nous faire tout oublier. Évidemment, pas la peine non plus d’en rajouter… Soyez-juste dans la compréhension. Après tout, je suis sûre que vous aussi, vous êtes passées par là. Et promis, dès que j’aurai retrouvé un corps qui me plait, j’arrêterai de chouiner. Bon OK, c’est vrai, je me connais. Ne le dites à personne, mais je ne serais probablement jamais comblée ! Alors, pitié, laissez-moi détester mon corps en paix !!
30 comments
C’est vrai qu’il y a quelque chose de complètement antinomique à voir en même temps autant de messages à l’acceptation de soi que pour perdre du poids.
Moi, j’ai accouché depuis longtemps donc c’est plus trop une « excuse »…je n’ai jamais été particulièrement svelte, mais comme je fais 1,80m ça passait. Seulement avec le temps, la belle vie, le non-sport total (je suis une larve), j’ai pris du poids, insidieusement, petit à petit. Et surtout j’ai pris peu de poids pendant mes grossesses, mais en ayant quand même de gros bébés (4,2kg et 3,8kg), qui m’ont laissé en héritage un ventre tout distendu pourri moche (j’aurais pu le rattraper un peu avec du sport, mais ma peau a définitivement perdu de sa capacité à être tendue après avoir failli exploser avec 2 maxi bidous).
Bon, tout ce pavé pour dire que mon corps, je ne l’aime pas, mais je le supporte comme tu dis. J’ai choisi de privilégier ma qualité de vie, mon plaisir personnel, plutôt que la honte ou la culpabilité (j’en ai quand même clairement, hein, mais je fais avec). Je n’aime pas toujours mon reflet dans le miroir (surtout évidemment en maillot, encore mieux sous la lumière blafarde des cabines!)
J’essaie de ne pas me laisser (trop) aller, notamment sur les fringues – je reste coquette et relativement à la mode; mais pour le maillot j’ai définitivement lâché l’affaire, pour assumer je donne dans le maillot une pièce un peu mamie (on est d’accord y a des très jolis 1 pièce maintenant -mais qui sont jolis que quand tu fais du 36!). du coup le maillot c’est l’épreuve ultime! et le reste du temps, ben, soit j’ignore, soit je masque, soit je suis de tellement bonne humeur que je m’en fous. Mais non, mon corps, je ne l’aime pas. je fais juste avec.
Oui je pense qu’on finit toutes plus ou moins à faire avec ! Mais ce qui me saoule, c’est cette pression pour s’accepter tout de suite, comme ça; et bien sur l’hypocrisie entre les exhortations à s’assumer et les conseils en-veux-tu-en-voilà pour retrouver la ligne ! Il faut un peut de temps pour accepter que son corps ait changé !
Et puis dans le fond il n’y a pas de honte à ne pas aimer son corps … Et si c’était si rare que ça je pense que beaucoup d’entreprises feraient faillite 😉
C’est difficile de répondre à un tel article. Effectivement, les changements pendant la grossesse sont difficiles à accepter mais le corps d’après, celui qui restera plus longtemps ou définitivement, c’est encore plus dur.
Après une première grossesse, j’ai la chance que mon corps n’ait pas encore trop souffert. Je ne suis pas recouverte de vergetures, j’ai retrouvé ma taille 40. Par contre j’ai gagné un bonnet en sous-tif (moi qui espérait plutôt en perdre tellement j’étais déjà complexée) et mon ventre même si ce n’est plus celui de 3 mois après l’accouchement, il a décidé de squatter pour une période indéterminée… Et ça c’est dur! Et le maillot, cet été, je vais l’avoir en travers de la gorge.
Depuis que j’ai des formes, de toute façon, les maillots de bain, c’est la déprime. Je pleure dans la cabine d’essayage à chaque fois que je dois en acheter un…
Maintenant, j’essaie de relativiser mais c’est pas toujours facile!
Une dernière chose que tu ne veux peut-être pas entendre… mais prends un peu de patience, ton corps va finir par se remettre.
Je vois que je ne suis pas la seule à ne pas apprécier le passage en maillot de bain … et bien ça me rassure 😉
Oui je sais bien qu’il faut aussi que je sois patiente; et de toute façon avec le temps je vais aussi m’habituer à cette « nouvelle forme » 😉
Mais bon justement, laissez moi le temps plutôt que de nier mon ressenti 😉
Merci pour ton passage et ton témoignage, je me sens moins seule !!
Bon en même temps 3 mois après retrouver son corps faut s’appeler Kate Middleton !!!! T’inquiètes paupiette ( n’y vois pas la une agression mais plutôt un petit surnom affectueux !!) avec l’âge on s’en fout un peu.. c’est ce qu’on appelle la sagesse !!! Et sinon tu pourrais partir à la montagne plutôt non ?
Ahahaha paupiette c’est parfait comme surnom en ce moment ;-)))
Et pourquoi moi je serais pas comme Kate hein ?! Si on me paye, je veux bien faire des abdos toute la journée, pas de problème !!
Et oui je suis bien sûre que c’est surtout une question de temps, le temps de s’y faire !!
Oui en plus j’adore la montagne mais pas autant que la mer … et même si ça m’oblige à passer par la case maillot ! Tant pis, jamais contente; c’est mon 2ème prénom 😛
Pareil ici ! Mais je n’acceptais pas vraiment mon corps avant non plus… Mais après de grosses prises de poids et de grosses pertes également (2 grossesses, problèmes de thyroide, etc…), mon corps et notamment mon ventre a perdu de sa tonicité !
Les remarques dont tu parles je ne les ai que peu entendues ! Chez nous, c’est plutôt : »Mais tu as encore grossi ?! », »Rhooo, il faudrait faire plus attention à ta ligne »… Bref, c’est souvent une phrase d’accueil et de bienvenue !! Finalement, je ne sais pas si je ne préférerais pas un « Mais non, tu es très bien comme tu es » !
Et oui, on est jamais contents, c’est bien comme ça…
Bon été tout de même
Virginie
Et ben ils sont pas très cools chez toi …! C’est de la taquinerie ou bien ? Bon tu me diras, entre ça et les phrases faussement complaisantes… on n’est jamais contentes tu as bien raison 😉
Mais des fois ça fait du bien de le dire !
Merci d’être passée içi 🙂
Bon bah oui… Deux grossesses et une opération de la thyroïde plus tard (en 3 ans), et je fais irrémédiablement 20 kg de plus que ce que j’ai fait toute ma vie. Je ne supporte pas de me voir en photos, ni de me voir tout court (mais je me force car mes filles s’en fouttent et seront sûrement déçues s’il y a 0 photo de leur mère pendant leur petite enfance). Toutes mes fringues sont immondes, car je n’ai strictement rien qui soit extensible de 20 kg de gras. Heureusement j’ai un mec adorable (et riche hahahah, comme un Kiné j’entends), qui m’emmène faire un peu de shopping de temps en temps, avec douceur et honnêteté. Et c’est vrai qu’en prenant du 42 dans des boutiques différentes de celles d’avant, en tentant des coupes différentes, me permet de mettre ces (boudins) formes plus en valeur. Cela dit, j’en ai franchement ras le bol. Mais le pire, je crois, c’est qu’on parle souvent des stigmates visibles, mais pas de ceux internes, parfois pire. Car les cuisses et le ventre, passons, mais la sensation d’avoir les intestins mélangés avec les poumons et la vessie en lévitation, sympa dans le genre corps en ruine aussi. Donc merci pour ton gros F*** In Da Face, et on a le droit d’être en colère, et de dire que non, ce n’est pas nous ce truc là. Bises
Ah oui, le séquelles internes, c’est pas mal non plus … Pour le coup tu peux être sure que personne ne viendra t’en parler ;-). Après voilà, ça me semble normal d’être frustrée / en colère / déçue … de ne pas retrouver son corps, ou même de ne pas apprécier celui-ci tout court ! Et même, je dois avouer que parfois je suis un peu dubitative sur les femmes qui crient haut et fort qu’elles n’ont aucun problème avec les modifications de leur corps … Enfin, tant mieux pour elles hein ! J’aimerai aussi arriver à faire le deuil de « mon ancienne forme » si vite 😉
l’autre jour aussi j’en parler avec mon copain et ma belle mère. Ma belle soeur à accoucher il y 3-4 mois et ils sont entrain de s’affoler pour qu’elle perde du poids. J’ai rappelé à ses têtes bien pensantes, qu’il n’y avait pas le feu ! 3 mois c’est beaucoup trop tôt (a moins d’être une star).
Ah oui c’est pas très sympa ça ! Tu as raison 3-4 mois après c’est tôt ! Et puis surtout, ça la regarde, elle … !
La première fois que je vais a la plage est chaque année assez difficile. Mais je dois avouer que juste apres la naissance de mes jumeaux cest la seule année ou je ne me suis pas stressé…Par contre je ne m’aventurai pas a y aller seule…Les loulous me donnaient l’excuse. A present ils ont 4 ans et je recommence aeropuerto sentir mal à l’aise
Ahah oui c’est pas faux finalement, avec mes loulous à côté c’est l’alibi ! Bon enfin surtout je me dis que tout le monde s’en fout sur la plage, à part moi ! Mais bon au final c’est bien ça le problème, c’est moi, vis à vis de moi ! Ce que pensent les autres – à de rare exceptions près (mari, enfants) – je m’en fous !! 😉
Heu…. Le peu de photos que j’ai vu de toi m’ont plutôt fait penser que tu étais canon! Mais bon, on a tous nos petits défauts… Moi, je prends très vite du ventre, du coup, c’est parfait pour l’été, j’ai la bouée intégrée!
Rassure-toi, tout n’est pas irrémédiable,fais un peu de jogging et hop, les derniers kilos repartiront!
Rho Merci d’autant que les photos que tu as vu ne sont pas du tout finement choisies 😉 Oui la bouée par exemple, je vois bien ce que c’est ! Bon après voilà, ce sont mes complexes et vraiment ils me sont propres ! Mais bon je vais voir ce qui me saoule le plus entre : me résigner ou me mettre à courir 😉
Ton billet tombe à pic !
Hier soir, sur notre cher Instagram, j’ai publié 3 p’tites photos de ma trombine devenue potable grâce à ces fameux filtres. Voici le message qui les accompagnaient :
« Heureusement que les filtres Snapchat existent… Heureusement car je ne m’aime pas. C’est le cas depuis tellement longtemps mais ça n’a jamais été aussi fort qu’aujourd’hui.
Malgré tout je continue à faire le stricte minimum comme aujourd’hui en allant chez le coiffeur.
Je hais l’image que le miroir me renvoie… J’espère qu’un déclic va se produire, j’espère sortir de ce cercle infernal.
La motivation est là mais elle retombe aussi vite qu’un soufflé raté.
Je n’en peux plus et j’aimerais faire taire ces mauvaises langues et leurs paroles blessantes.
Y’a que la vérité qui blesse… Un dicton facile peut-être mais qui résonne en moi constamment. Ce sourire, sur ces images, il sonne faux.
Vivement que ça cesse ! Tout devient une épreuve y compris d’écrire ça, ici, maintenant… »
Je vais évidemment répondre aux commentaires bienveillants mais comme toi, je refuse de tomber dans l’acceptation parce que les autres en sont convaincus. Moi pas et c’est là le principal.
Comme je te comprend ! C’est encore plus pénible quand finalement on « nie » ton droit à ne pas t’aimer comme ça … leurs goûts ne sont pas les nôtres et qui sont-ils pour nous ordonner de nous accepter telle que l’on est ! Le plus important -et pour le coup ça aussi on l’entend partout – est bien de se plaire à soi-même … Je te souhaite en tout cas d’y parvenir et surtout de t’écouter 🙂
J’ai toujours détesté mon corps l’année qui a suivi mes grossesses! L’avantage que j’ai, c’est que je n’ai JAMAIS ou presque aimé mon corps. J’étais en surpoids enfant, aujourd’hui j’ai retrouvé le poids de mes 15 ans (et même un peu moins). Certes, je fais aussi 7 kg de plus qu’à 25 ans mais j’accepte mieux mes rondeurs après 3 enfants! Donne toi quelque mois pour reapprivoiser le tien et en attendant déteste le autant que tu veux… Nous les femmes, on a un rapport compliqué avec lui. Bisous et passe un bel été quand même!
Je reconnais qu’on a effectivement l’art de n’être jamais contente de ce que l’on a (et je suis la spécialiste parait-il ;-)). Comme tu dis, avec le temps je m’y ferai (ou, soyons optimistes, ça s’arrangera ;-)) Mais je me connais et il y a peu de chances pour que je sois 100% satisfaite – Mais peut être qu’avec l’âge je deviendrai aussi plus indulgente ! On verra … je crois les doigts pour écrire d’ici un an « laissez moi aimer corps en paix 😉 ». Merci en tout cas pour ton petit mot, bisous !
Je suis tellement d’accord avec toi. Après une grossesse, je n’attends qu’une chose, la fin des séances de kiné pour ma mission « retrouver mon corps ». Pour être honnête, chez moi, ça commence dès la grossesse. J’ai un article en préparation là-dessus. Je pourrais citer ton article ? en tout cas, je rejoins complètement ton avis. Non, on est pas dans l’obligation d’accepter un corps qui ne nous plait pas ! Bisous !!!
C’est vrai que moi aussi pendant les grossesses j’y pensais déjà
Avec toujours un optimisme stupide qui me faisait dire – en même temps que je m’enfilais un paquet de gâteaux – que j’allais me mettre au sport juste après avoir accouché et que je retrouverai la ligne en moins de deux … et bien non ! Et aujourd’hui je ne regrette absolument rien, ni les grossesses évidemment mais même pas les excès alimentaires car j’en ai profité ! mais pour autant le corps que j’ai ne me plaît pas ! Bon je finirais certainement par m’y faire et puis je vais quand même faire quelques petits efforts mais voilà ça ne me semble pas non plus ahurissant de dire ça, bien que pourtant il semble que pour certains ce soit un crime!
J’ai hâte de lire ton article et évidemment ce serait un honneur d’y figurer 😉
Bisous !
Je découvre (enfin !) ton blog et comprends à 100% ce que tu écris… ayant moi aussi accouché il y a 3 mois 🙂 Alors oui, il y a plus important (et je n’ai pas franchement le temps de me prendre la tête avec ça), mais j’y pense à chaque fois que je me vois dans le miroir de la salle de bain. Alors je me dis qu’un jour, quand je n’aurais plus d’autres problème, je m’y attaquerais. Et en attendant, j’espère que l’allaitement fait du bon boulot !
Merci pour ton passage ici! J’imagine sans peine que c’est
le cadet de tes soucis en ce moment… et pourtant je te souhaite que ça devienne très vite ton seul et unique problème 😉
Et je suis sûre que ça va bientôt le devenir,les petits sont tellement plein de ressources !
gros bisous au petit mais courageux Alphonse !
Détester mon corps ça va, j’ai l’habitude mais ne plus aimer mon visage abîmé par la fatigue des petites nuits avec deux enfants dans un d’un mois tout juste : ça je ne m’y fais pas…
Oh je te comprends bien ! Mais ça va revenir 🙂 Mon second vient d’avoir 4 mois et ça va déjà beaucoup mieux (bon ce sera vraiment parfait dans 224 mois environ, mais ça s’arrange quand même un peu au fur et à mesure !)
[…] mythe: Il y a un mois, vous avez essayé votre maillot. Vous vous êtes forcément trouvé énorme (en tout cas moi, oui), et vous avez décidé très fermement que cette année, coûte que coûte ; vous perdrez vos […]
Bonjour, très intéressant le blog maman. J’ai pris le temps de lire l’article, et je dois dire que c’est exactement mon histoire. J’ai déjà 4 enfants et je n’ai le choix que d’aimer mon corps pendant et après ma grossesse. Mon dernier bébé a juste 4 mois, et j’ai encore un gros ventre. Mais j’y peu rien, c’est les vacances et ça ne m’empêche pas de mettre un maillot à deux pièces sur la plage. Tant pis pour ceux qui ne veulent critiquer, seules les femmes déjà mères peuvent comprendre. Je n’ai plus un corps de rêve par l’amour de ma petite famille. Merci de votre partage
Wahou 4 enfants, bravo ?? !
Et oui même si c’est pas évident à accepter on sait quand on regarde nos têtes blondes que ça valait le coup 🙂
Merci pour ton passage ici !
Merci pour cet article sincère et décomplexant sur le corps post-grossesse. Ça fait du bien de lire des mots aussi bienveillants !