La vie d’indépendante réserve bien des surprises…
Des bonnes (« Hooo, mais si je veux prendre 2 mois de vacances, je peux ?! ») et des moins bonnes (« On va où du coup ? Dans le jardin : ils sont pas payés, les congés. ») Une vie trépidante, pleine de suspens (Vont-elles payer ?!), de dénouements plus ou moins heureux (Hiiin, elles pensaient que c’était gratuit…) et de rebondissements.
Par exemple, qui aurait cru que l’on puisse un jour me payer pour écrire des conneries sur ce blog ? Qui aurait cru que je puisse me lancer dans la formation et l’enseignement ? Plus encore, qui aurait cru je puisse un jour former des VRAIS gens sur des trucs écolos de punks à chien qui se rasent pas les dessous de bras ? (Spoiler : pas moi)
Mais un jour – dont je ne saurais dire s’il était beau ou pas – ça m’est tombé dessus. Bim. Allez tiens, la patate chaude, elle pour toi. Bienvenue dans l’univers merveilleux de…
La sensibilisation au développement durable.
Sic. On est déjà loin, avec un nom pareil. La sensibilisation au développement durable, donc, est désormais imposée dans le programme de la plupart des formations, peu importe le domaine. Oh, c’est une très bonne chose, je pense… bien que cela puisse occasionner quelques petits tracas logistiques aux écoles, du type : « Hé les gars, on a qui pour la journée développement durable ?! » « Heu… Bah, y a la nana qui fait le marketing, j’ai lu sur son blog qu’elle faisait sa lessive maison… Je suis sûr qu’elle s’épile pas ahaha ! ça fera bien l’affaire, non ?! »
C’est ainsi que la prof de market’ (qui fait sa lessive ET qui s’épile, oui oui, c’est possible) est aussi devenue…
Prof de « développement durable »
J’ai donc accepté « avec grand plaisir ce superbe nouveau challenge » (comprenez : j’avais besoin de tunes).
Entendons-nous bien : c’est un sujet qui m’intéresse. Vraiment.
De là à en parler toute une journée à des étudiants lobotomisés (7h de visio, les gars, 7h…) et relativement peu enclins à réagir à de vagues considérations énergétiques, écologiques et responsables ; il y a un monde !
J’adore mon nouveau rôle de formatrice (Je vous invite à lire l’excellent article de Maman Lempicka sur la formation, tout y est), mais mon truc, c’est le marketing digital, à la base. J’avais bien quelques notions d’écologie primaire (bouuuh le plastique, beurk la chimie…) et, devinez quoi ? Il m’a fallu tout remettre à plat… et fouiller un peu plus tous les un certain nombre de sujets.
Alors, on parle de quoi en cours de « Sensibilisation au développement durable » ?
« Je sais que je ne sais rien « (Socrate)
Cette maxime devrait être le maître mot d’un tel cours, car il n’y a que très peu de vérités absolues en matière de développement durable ; et que je suis bien incapable d’apporter une réponse à la plupart des questions classiques qui me sont posées : La voiture électrique c’est bien ou c’est pas bien ? La consommation d’une TV en veille un soir de pleine lune, ça dépend de quoi exactement ? Le nucléaire, ça craint plus que la 5G ? Et avec le réchauffement, il fera plus chaud en Bretagne ou en Normandie ? (que je cale mes vacances) Et bien non, je n’en ai aucune idée ; mais ce n’est pas bien grave, puisqu’en général, dans le lot, il y a toujours un ou deux élèves qui savent. Eux.
… En réalité, à l’inverse d’un sujet de math posé en des termes clairs avec une solution précise à la fin du manuel ; ces problèmes là sont toujours très mal posés et la plupart n’ont tout simplement pas de réponse, ou plusieurs, sans que personne ne sache si l’une d’elle est plus pertinente que l’autre (sauf ceux qui savent, évidemment.)
On commence donc par admettre qu’on ne résoudra pas le problème du dérèglement climatique en une journée, et que, malheureusement, personne ne repartira avec une » liste des trucs à faire pour sauver la planète » à la fin du cours. Ce n’est d’ailleurs pas mon rôle de dire ce qu’il faut faire ou non, et, même si j’avoue que ce n’est pas toujours évident, ce n’est pas à moi de juger des opinions et des choix ce chacun. Le but de ce cours n’est pas de convaincre ni de culpabiliser, mais bien de sensibiliser, d’informer. Et surtout, de permettre à chacun de savoir ce qui se cache exactement derrière tout ces termes utilisés à tort et à travers.
On enchaine donc avec quelques définitions (C’est quoi les ODD ? Et le réchauffement, concrètement ? C’est quoi l’effet de serre ? Ça correspond à quoi l’empreinte carbone ? Pourquoi tout est question d’énergie… ?) (un jour je ferai un article sur tout ça) (ou pas) et puis, on reprend quelques bases de… physique ; et croyez-moi, c’est sans doute ça, la plus grosse surprise de ma nouvelle vie. Quelques notions de physique donc, allégrement pompées à l’excellent Jean-Marc Jancovici (si vous ne le connaissez pas déjà et que le sujet vous intéresse, je vous encourage fortement à consulter ses ressources et à le suivre sur les réseaux) ; avant de s’attarder un peu plus sur les faits.
Car si la plupart des questions restent sans réponse, les constats, eux, sont sans appel...
Je vous épargne les définitions et démonstrations physiques, mais je vous fais cadeau d’une de mes premières slides, en vous laissant en tirer les conclusions que même un enfant de 4 ans pourrait faire :
Résumons, grossièrement : on est de plus en plus nombreux quand la terre et les ressources, elles, n’augmentent pas. Il va bien finir par y avoir un problème d’espace mais surtout, de ressources, pour tout ce petit monde là. Or, non seulement on épuise les stocks, mais en plus cet épuisement contribue au dérèglement… qui contribue lui-même à l’épuisement, qui contribue… OK, vous l’avez ? Je ne rentre pas dans les détails du pourquoi du comment mais j’ajoute une deuxième slide – un peu simpliste, mais l’idée est là – qui résume assez bien les conséquences estimées du dit réchauffement :
Bref, vous voyez l’idée ? Oui, voilà.
C’est la merde ; on peut dire ça comme ça.
En cours, il y a toujours des débats – à chaque slide, ou presque. La plupart sont enrichissants, d’autres sont drôles, certains étonnants, parfois tristes (je ne compte plus les étudiants qui m’annoncent avoir renoncé à faire des enfants « parce que l’avenir est vraiment trop sombre ») ; et l’une des remarques que je n’attendais pas sur cette slide, à vrai dire, fut la suivante : « Ça ne veut rien dire, ça dépend de la consommation qui n’est pas la même depuis 200 ans. »
Hmmm… C’est pas faux ! Si on avait réduit nos besoins en ressources, en énergie, en matière première ; on aurait peut-être pu faire rentrer le rond dans le carré. Malheureusement, on a plutôt fait tout l’inverse : nous sommes même passé du « 100% énergie renouvelable » au « Je suis drogué à l’énergie fossile. » Un comble quand on s’évertue aujourd’hui à développer ces mêmes énergies renouvelables, non ?!
(à gauche : un lave-linge révolutionnaire, 100% énergie renouvelable. Alors, tentés ?)
Et même si on tente de revenir à ces énergies renouvelables (qui représentent un infime pourcentage de la consommation totale et posent d’autres soucis, au passage) ; même si les progrès techniques ont permis de démultiplier notre capacité à trouver et utiliser de nouvelles ressources ; il nous faut aller chercher toujours plus loin, plus profond les combustibles et matériaux qui alimentent nos machines (ou permettent de construire des éoliennes, des panneaux solaires…). Or, cette quête de ressources énergétiques nécessite elle-même de l’énergie, si bien que le retour énergétique de chaque source a la fâcheuse tendance à diminuer drastiquement…
Mesdames et Messieurs, Pour votre plus grand plaisir, une petite parenthèse « définition » en vert sapin sur jaune pipi. De rien.
Heeeu, mais c’est quoi le retour énergétique ?
Le taux de retour énergétique, ou TRE, est un ratio calculé entre la quantité de matière récupérée grâce à l’énergie produite par 1 unité de cette même matière.
Hmmm je sens que vous êtes perdus, alors je vais illustrer mon propos :
Pour le pétrole par exemple, jusqu’en 1940 environ, il fallait l’équivalent d’un baril pour aller en chercher 100. Aujourd’hui, un baril permet d’en ramener à peu près… 8. Encore une fois, ces chiffres sont à prendre avec des pincettes tant les modes de calcul (et les passions qu’ils déchainent) font varier les analyses… (vous trouverez plus de détails ici) mais le constat demeure le même, et je le résumerai ainsi : ça craint.
Alors, évidemment, on peut toujours compter sur la découverte d’une nouvelle source d’énergie plus puissante, d’un moteur ou d’une machine capable de démultiplier encore d’avantage l’énergie produite avec la même quantité de matière ; on peut aussi compter sur Elon pour nous construire une résidence secondaire sur Mars, et sur Jeff pour assurer la livraison interplanétaire de nos colis Amazon. On pourrait même compter sur une réduction soudaine et drastique de la population mondiale (ce qui, avouons-le, simplifierait un peu les choses) avec, je ne sais pas moi, une épidémie de ouf ou un virus mutant qui décimerait tous les plus de 65 ans par exemple ; oui, on pourrait !
Mais au cas où – juste au cas où – ; et sans rentrer dans de grandes considérations économiques ou éthiques que soulève ce point (Allez donc dire aux pays en développement qu’il vaudrait mieux qu’ils gardent leur niveau de vie actuel pour que l’on puisse tranquillement continuer à chauffer nos piscines en plein été, parce que l’eau à 28° quand il fait 40°, ça pique) ; il y a fort à parier que l’une des clés, qui s’imposera sans doute un jour, de gré ou de force, sera d’apprendre… à consommer moins.
Consommer… Moins ? Bouh, le gros mot est lâché.
Si j’osais, je parlerais même de décroissance… Mais il parait que c’est utopique, si ce n’est stupide, selon certains. Et bien voyez-vous, si je ne me permets pas de jugement pendant les cours, je peux tout de même partager ici ma pensée vis-à-vis de tous ces « gens très sérieux » qui ne jurent que par la sacro-sainte croissance et méprisent tout le reste… C’est simple, celle-ci tient en une image :
C’est, à mon sens, LE constat à retenir de ce cours : il faudrait « juste » apprendre… à se limiter.
Le sujet n’est pas tant de savoir choisir. De décider s’il vaut mieux acheter une voiture électrique ou passer sur Androïd, de consommer bio ou de rester sur du local plein de pesticides. Le sujet serait plutôt de savoir comment faire pour limiter. Pour faire durer. Pour éviter de changer, arrêter de renouveler à tout va. Qu’il s’agisse de voiture, de téléphone, de pull, de partenaire (ah non, bonne nouvelle, ça, on peut encore). Pour économiser, pas seulement vos sous, mais aussi – et surtout – l’énergie…
Vient alors ce petit moment jubilatoire du cours, où, passé l’instant assez désagréable du constat, on se rend compte qu’il y a déjà pas mal d’initiatives et de possibilités de consommation alternative. C’est notamment le cas de tout ce qui a trait à l’économie circulaire : celle qui permet de continuer à consommer, sans produire plus.
Je suis certaine que la plupart d’entre vous y participent déjà, en courant les vide-grenier, en utilisant des sites comme le Bon Coin, Vinted, certaines market place… C’est ainsi que les étudiants (re)découvrent le troc (oui, oui), les brocantes, Emmaüs, les salles de ventes (qui regorgent de bonnes affaires) les sites donnons.org et l’appli Geev, qui permettent de se débarrasser donner à peu près tout et n’importe quoi plutôt que de jeter. Beaucoup d’idées et de « bons plans » fusent, et j’ai ainsi découvert des lieux de réemploi, des supermarchés gratuits, des ateliers de réparations… bref, toutes ces initiatives de l’économie circulaire qui fleurissent un peu partout.
Soyons lucides : tout ça ne changera certainement probablement peut-être pas grand chose. Je n’ai malheureusement pas beaucoup d’autres points positifs à exposer dans un tel cours. Il nous reste éventuellement le bulletin à mettre dans l’urne pour tenter de faire entendre la voix de la raison (ou celle de la stupidité donc, question de point de vue.) Quant à savoir qui sera à même de prendre le problème à bras le corps, c’est un autre débat, que je vous laisse le soin de mener de votre côté.
Alors, certes, à la fin de la journée, les étudiants ont souvent l’envie prégnante de se pendre ; mais je leur fournis la corde je les quitte malgré tout le cœur léger, car je sais que le simple fait de comprendre les enjeux, les tenants et les aboutissants pourra influer, même inconsciemment, sur leurs comportements, et sur les messages qu’eux mêmes pourront véhiculer. S’ils ne se sont pas défenestrés entre temps.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur le sujet – 7h de cours c’est pourtant très peu pour un sujet si vaste… Je pourrais vous parler d’écologie et de sobriété numérique, de la partie du cours qui s’attarde sur la RSE ou de la façon dont les entreprises s’accaparent les codes et arguments écologiques sans aucune légitimité. Je pourrais même vous expliquer en quoi ce greenwashing n’est peut-être pas une si mauvaise chose… Je pourrais.
L’article serait bien trop long, il est déjà assez déprimant comme ça. D’ici là, je m’en donc vais chasser ces idées noires en me prélassant dans ma piscine chauffée – je vais monter un peu la température d’ailleurs, c’est qu’il commence à faire frisquet dehors (mais ça, ne le dites à personne !)
14 comments
Bonjour,
Donc, on est plus qu’au bord de « gros, gros soucis ». Enfin, on a déjà vu mis dans le KK des gens qui ne demandaient rien et chez qui l’eau monte, monte, monte inexorablement,pendant qu’ailleurs, elle s’est évaporée…
De gré ou de force, on va devoir freiner des 4 fers, de là où ils sont les dinosaures se tordent déjà de rire… Et comme disait la maman de Djamel, « on va tooos morrrir » ( Avis aux mauvais coucheurs: j’ai beaucoup de respect pour sa maman, pas la peine de me taxer de quoi que ce soit sans savoir… ) Enfin, tout ça pour dire qu’à défaut de gouvernements qui prennent le taureau par… On peut commencer par se faire un BISOU… Si, si… (https://lesecolohumanistes.fr/la-methode-bisou/)
Ah oui je suis à peu près sûre que quand on s’est retrouvé à nager au milieu de son salon, on se trouve soudainement beaucoup plus à l’écoute du problème du dérèglement…
Je ne connaissais pas la méthode BISOU mais je vais de ce pas l’intégrer au cours, merci pour l »info !
quouuuuuuaaaa tu ne connais pas la méthode BISOU et la Célèbre Marie Duboin, qui tient le blog et le compte insta « la salade a tout ? » tu devrais !! je pense que tu es assez en phase avec ses idées, du moins il me semble.
Mais noooon je ne connaissais pas… Il me semble t’avoir entendu en parler, mais jamais pris le temps de découvrir son site… J’y vais de ce pas !
Et bah… alors déjà, joyeux anniversaire, 40 ans c’est jeune encore (si si on en reparlera plus tard…) pour la corde faudra nous dire où l’expédier ahaha… Bon en tout cas c’est plutôt pas mal finalement de donner un cours « d’éveil » – on a bien besoin d’être secoué pour sortir de la torpeur ambiante ! Bon courage pour cette rentrée !
Et bien merci pour les vœux 😉 Et oui ça donne un peu de sens à ce que je fais, même si c’est un micro cours parmi tant d’autres (beaucoup de marketing qui plus est, je me demande dans quelle mesure c’est pas un peu contradictoire… !)
Merci pour cet article passionnant qui me rappelle un peu mon expérience déprimante au ministère de l’écologie! C’est une superbe expérience et les retours doivent être très enrichissants! Merci pour le petit clin d’oeil 😉
Ah oui je me souviens, tu avais fait un article dessus d’ailleurs, non ? Oui le sujet n’est pas ce qu’il y a de plus réjouissant, c’est certain. Il serait plus confortable de choisir les œillères mais je trouve ça difficile quand on a des enfants… Enfin, certains y arrivent très bien apparemment ^^
Bien que ton article soit très déprimant, je t’avoue que je suis parvenue aux mêmes conclusions que toi concernant la nécessité de réduire et de moins consommer. Pourtant je pense ne pas être une trop grande pollueuse, mais l’usage quotidien de la voiture me saoule… Je tente de convaincre mon mari de me laisser aller bosser à vélo, mais il a trop peur de se retrouver veuf avec 4 mômes sur les bras.
Je pense pas qu’on fasse partie des gros pollueurs, et je suis à peu près sûre que justement, dès lors qu’on sait, on fait plus attention. C’est bien pour ça que je suis contente de donner ces cours, j’ai l’impression de faire du jardinage et de planter des petites graines ;-).
Pour le vélo, je suis moi-même terrifiée à l’idée de faire du vélo en ville donc je ne te blâmerai pas ! On fait tous ce qu’on peut et c’est déjà pas si mal.
Je suis tellement en phase, malgré le fait que quand on voit comment tous ceux autour de nous font…. Quand j’entends certains dire qu’ils sont content de manger de la viande quasiment tous les jours et qu’une heure en voiture pour aller au travail c’est pas la mort, j’ai un bout de coeur qui lâche à chaque fois… Pourtant les solutions existent (http://takatera.com/fr/blog/eco-citoyen-responsable-bataille-zero-dechet.html) mais bon, tant qu’il n’y a pas de volonté globale, je pense que malheureusement le mur frappera bien fort… mais on peut toujours espérer. En tout cas, merci pour l’article 🙂
Je ne suis pas sure qu’il y ait tant de solutions évidentes (et je doute qu’elles se trouvent sur un site marchand, même si il y a une bonne intention derrière ;)). Malheureusement ce que l’industrie nous propose est bien souvent un leurre, et s’avère parfois (souvent !) contre-productif : exemple, la mode des emballages en tissu qui a entrainé une surproduction de tissu (là où il y a des sous à se faire..!): alors que la production de tissu est bien plus délétère que celle du papier. Commençons déjà par ne pas tout transformer en business, ce sera déjà pas mal…
enfin lu !!! comment ça je suis en retard ? oui je sais.. c’est que je suis occupée 35h par semaine maintenant, et que le soir je me la coule même pas douce, une honte, bref. comme toujours j’aime te lire, même sur un sujet grave et déprimant. ils ont quand même de la chance tes étudiants, je ne suis pas sure qu’ils s’en rendent compte, les ingrats. il doit être vraiment bien ce cours. et tant mieux s’il a lieu dans les écoles, ça fait toujours des graines qui sont plantées, comme tu dis. quant’ a la solution… je ne l’ai pas non plus, mais a mon échelle, j’essaye de limiter au maximum, même si je ne suis pas parfaite. j’en ai conscience, c’est déjà ça ! (fuck la culpabilité ! )
Aaaah tu m’avais manqué 😉 Bon je sais que u es tréééés occupée en ce moment, et c’est tant mieux cela dit 😉
Comme tu dis, pas sûre qu’ils s’en rendent compte 😛 Mais oui, c’est exactement l’expression que j’emploie, j’ai tout de même la satisfaction de planter des graines, et je me dis que sur le volume, il y en bien 1 ou 2 qui vont pousser ! C’est ma contribution et ça me permet d’aller dépenser un smic chez Zara le samedi après-midi ahhahah (naaan même pas vrai en plus. Mais bon il y a encore des tas de trucs que je ne fais pas bien, mais tu as bien raison, fuck la culpabilité et l’essentiel c’est déjà de faire un petit peu ! Il parait que les petits ruisseaux font les grandes rivières, c’est pas https://prgr.fr/ qui vient de passer au mode sombre qui va me contredire ;-))