Il est 8h30 quand j’avale enfin ma première gorgée de café.
Je suis au boulot depuis un moment déjà, et je n’ai toujours pas trouvé le temps pour cette salvatrice dose de caféine, basique indispensable de ma routine matinale qui me permettra d’enchainer – sans broncher, cela va de soi – les dossiers que mon cher Patron va me soumettre, les uns à la suite des autres. Du matin jusqu’au soir – je vous promets, je ne suis pas parano – ce type est constamment sur mon dos.
D’ailleurs, il doit bien être 8h32 quand je réalise qu’à ses yeux, la pause a déjà trop duré. Je l’entends qui m’appelle, du fond de son bureau. Cette fois, je décide de faire la sourde oreille. Ras le bol. Et puis, on ne sait jamais, sur un malentendu… Mais non, évidemment que non. Il hurle presque désormais. Je pose mon café à peine entamé et j’accours, en bon petit soldat, comme toujours. Que se passe-t-il votre altesse ?! Un nouveau dossier, un de plus, qu’il me balance limite à la gueule. Encore une de ses lubies j’en suis sûre, mais je ne discute pas. Il y a bien longtemps que j’ai abandonné l’idée d’obtenir une explication claire du résultat attendu. J’ai pris l’habitude d’écouter son baratin en faisant mine d’acquiescer – un peu comme quand Biquet me raconte sa journée et que je n’écoute pas vraiment – et de me débrouiller comme je peux ensuite. La plupart du temps, ça passe. Mais des fois, c’est plus compliqué. Et dans ces cas là, il vaut mieux être préparé. Car si je n’ai pas fait exactement ce qu’il attendait, ou même s’il se rend compte que je ne l’ai pas vraiment écouté, il rentre dans une colère noire. Il ne parle plus, il aboie. Si je vous disais que dans ces situations, mon Patron est capable de tout faire valser dans son bureau, vous ne me croiriez pas. Et pourtant… c’est arrivé plus d’une fois.
Mais cette fois-ci, ça a été. En 2 minutes, c’était plié. Next. Je retourne à mon poste, pas bien loin de son bureau, évidemment, en espérant pouvoir finir mon café – froid -. J’ai à peine le temps de reprendre une gorgée que je le vois débarquer. Des fois je me demande s’il ne fait pas exprès de me suivre, juste pour me faire ch***. Il s’approche et me demande ce que je fais. Ce que je fais ?! Non mais sérieux mec… Et oui, sérieusement. Il me flique, je crois que c’est clair. Je tente de lui expliquer que je bosse sur des sujets de fond, en essayant de faire passer l’idée que j’avancerai surement mieux s’il ne m’interrompait pas toutes les 3 secondes. Autant pisser dans un violon : de toute évidence, ce que je lui raconte lui passe complétement au-dessus ; il repart aussi sec alors que je n’ai même pas fini ma phrase. Je devrais sans doute m’offusquer de son attitude nonchalante, mais là encore, je suis résignée.
Je peux bien le dire, mon patron est un tyran
Il est capable de me faire bosser sur un sujet « top prioritaire », et de me faire un sketch 10 minutes après parce que je n’ai pas avancé le dossier machin – alors que lui même m’avait dit de tout stopper. Il est inconstant au possible, il ne sait pas prendre de décision et s’y tenir. Avec lui, on ne sait jamais sur quel pied danser. Des fois, le matin, il a l’air de super bonne humeur, il a même parfois de gentils mots pour moi, et paf, sans que l’on comprenne pourquoi, il pète un câble 10 minutes plus tard. Je vous jure, au quotidien, c’est usant.
Autre sujet délicat, les horaires. Les 39 heures ?! Connais pas. Depuis que je bosse avec lui, je finis rarement avant 20h, et il n’est pas rare qu’il me retienne plus tard encore. Pour des futilités la plupart du temps, du type « Je veux revoir l’ensemble du dossier machin », qu’on vient à peine de refermer.
Mais bref, aujourd’hui il a l’air plutôt bien luné, c’est le bon moment pour lui parler de mes vacances. Autant vous dire que les RTT n’existent pas dans une petite structure comme la notre. Les vacances c’est au compte-goutte, et il faut toujours trouver une solution de remplacement, car ici, l’activité c’est 24h/24, 7Jj/7. Comme il n’y a bien évidemment pas de service RH, c’est à moi de trouver mon propre remplaçant. Alors oui, ça me change et c’est vrai que c’est plutôt chouette, de sentir que l’on est vraiment indispensable. Mais l’effet pervers, c’est que j’ai le plus grand mal à trouver une personne digne de confiance – et accessoirement, qui plaise à mon Patron – pour me suppléer. Résultat, j’ai pris à peine 3 jours depuis que je suis là.
Je finis par lui cracher le morceau. 5 jours, le mois prochain. Il reste étonnamment calme et acquiesce sans broncher, ne me demande même pas qui viendra me remplacer, et enchaine sur un truc qui n’a rien à voir. Sa réaction me laisse pantoise, je dois reconnaitre que je m’attendais plutôt à un déchainement de questions, voire à un NON catégorique. Je ne suis pas vraiment sûre qu’il ait tout compris, en réalité.
Mon patron n’a de toute façon aucun sens des priorités.
Il est un peu perché, comme on dit. Il passe constamment d’un sujet à l’autre. Quand il lance un nouveau projet, il est capable de tout stopper alors que le truc est presque abouti, et de nous ressortir un vieux dossier des cartons en exigeant que ce soit ça, la nouvelle priorité. C’est bien le mec le plus désorganisé que je connaisse. Et bordélique. Vous verriez son bureau… Il y en a PARTOUT. Alors OK, je suis maniaque. Mais vraiment, là, c’est Beyrouth. Je n’en suis pas fière, mais je dois avouer qu’il m’arrive fréquemment de passer dans son bureau, discrètement, pour ranger un peu. Je sais bien que je ne me rends pas service. Évidemment. Il ne risque pas de le faire de lui même si quelqu’un s’en occupe alors qu’il ne demande rien. Je ne suis d’ailleurs même pas sûre qu’il s’en rende compte. Mais c’est plus fort que moi, j’ai un vrai problème avec le désordre.
En toute modestie, je crois que sans moi, il serait complétement perdu. J’arrive, avec mes petits moyens, à le cadrer un peu. Ne serait-ce que pour manger ! Le mec est tellement absorbé par son boulot qu’il oublie régulièrement l’heure du déjeuner. De mon côté, je mange toujours au bureau, je n’ai jamais le temps de sortir. Or, dès que je m’installe, vous pouvez être sûrs qu’il va rappliquer dans la seconde. Par l’odeur alléché, certainement. Oh ! il serait pas l’heure de manger tiens ?! Hop, le voilà qui piaffe devant moi. Tu manges quoi… ? Et toi ?! Mais je connais déjà la réponse. En bon célibataire qu’il est, je doute qu’il sache seulement se faire cuire un œuf. De toute évidence, ça ne le générait pas plus que ça de se nourrir uniquement de gâteaux et de coca, mais, en bonne poire que je suis, j’ai pris le pli de faire double ration. Et de partager. Oh, ne croyez pas que ce soit complétement désintéressé, j’ai remarqué que le bonhomme était carrément moins relou le ventre plein…
Début d’après-midi, mon patron me lâche enfin la grappe
Il regagne son bureau. Ouf. Comme souvent après le déjeuner, j’ai un petit moment de répit. Oh, ça ne l’empêche pas de m’appeler, ou de me filer des trucs à faire, mais quand même, en général, il me fout la paix. Je le soupçonne même de faire un petit roupillon planqué dans son bureau, tranquillou bilou. Ce qui est vraiment drôle, c’est que le gars a l’air d’oublier que je suis juste à côté. Je l’entends parler tout seul. Bon, je ne colle pas non plus mon oreille à la porte, mais vraiment, j’ai l’impression qu’il raconte n’importe quoi. Il y a même des fois où je l’entends chanter. Là, je me marre bien. Mais je ne me laisse pas aller non plus, je n’ai pas le temps de rêvasser. Je profite de ce court répit pour avancer sur des sujets de fond, qui – à mon humble avis – sont bien plus prioritaires que 95% des dossiers qu’il me soumet en « urgence extrême ». C’est le moment où j’organise tout le planning de la boite, où je traite et classe les sujets dont il refuse de s’occuper, où je prends rdv avec nos prestataires…
Milieu d’après-midi, retour du Patron omniscient
C’est reparti, je suis convoquée illico presto dans son bureau, et je n’ai pas intérêt à trainer. Suis-je en train de faire quelque chose d’important – ou même, serais-je en train de faire pipi ? – Rien à faire, je dois rappliquer sec. Ce mec est venu plus d’une fois me chercher parce que je n’arrivais pas assez vite à son goût, allant jusqu’à faire le guet devant la porte des toilettes. En l’écrivant je réalise à quel point c’est dingue et vraiment à la limite de l’acceptable, mais clairement, je me suis habituée.
Car je sais bien que ce mec est intrusif, sans gène. Par exemple, s’il a l’idée du siècle au milieu de la nuit, ça ne lui pose aucun problème de m’appeler pour m’en faire part immédiatement. Parfaitement M’sieur – Dame ! Et ça marche aussi pour ses angoisses fulgurantes du type « Mon dieu a-t-on bien fermé la porte du bureau ce soir, je vais appeler Virginie pour être sûr ». Vous ne me croyez pas ? La nuit dernière encore j’y ai eu droit. Je n’ai pas répondu cette fois-ci. Je l’ai eu fait, mais plus maintenant. Il se calme tout seul. Petit à petit, j’essaie de me défaire de son emprise, mais croyez-moi, ce n’est pas évident.
Bon. Cette fois, il est très énervé. Entre deux hurlements, je comprends que c’est à cause de son associé. Je dis MON patron, mais il serait plus exact de parler de MES patrons, car en réalité, ils sont deux. Deux frères, associés, qui se partagent la direction de la boite, et donc la direction de ma petite personne. Si je dis « mon patron », c’est que finalement, que se soit l’un ou l’autre, ça ne change pas grand chose. Ils se ressemblent énormément, physiquement déjà, mais aussi dans leur façon de faire, de s’exprimer, de voir les choses. Pour moi, bosser avec Boule ou bien avec Bill, c’est kif-kif. Sauf bien sûr, quand je me coltine les deux d’un coup. Ce qui est de moins en moins fréquent, heureusement, car le plus âgé vient d’entamer une formation qui le mobilise à l’extérieur la plupart du temps. Mais quand même, ça arrive, tous les soirs déjà ; quand il revient de ses cours.
En fin de journée, ce sont donc deux patrons que j’ai sur le dos
Et là, c’est festival pour ma pomme. Les mecs s’entendent comme larrons en foire, surtout quand il s’agit de me refiler les patates chaudes. Quand je vois les deux débarquer devant mon bureau, je sais déjà que je vais en prendre pour mon grade. Ce qui me surprend toujours, c’est qu’ils ont vraiment l’air de s’apprécier, alors que dans les faits, ils se crient dessus à longueur de temps. C’est simple, ils ne parlent pas, ils beuglent. Je les entends régulièrement se prendre le bec. Ça râle, ça crie, ça hurle « Mais nooooon, mais je t’avais dit nooooon !! » Des fois j’ai limite l’impression qu’ils vont se taper dessus, et ça me fait presque peur. Dans ces cas là, je passe, l’air de rien, à côté. Une fois sur deux, ça suffit à les calmer. Le reste du temps, j’invente un prétexte bidon pour en monopoliser un, le temps que l’autre se calme. Parfois encore, ils me prennent à partie. Et me demandent d’arbitrer leur dispute. Ce n’est pas la situation que je préfère, vous imaginez bien.
Mais, depuis quelque temps, je trouve que ça se passe mieux. Ils apprennent à bosser ensemble, calmement. C’est dans ces moments de grâce, quand ils sont bien trop occupés par leurs affaires, que je m’autorise une petite digression. Et que je bosse sur ma reconversion. J’ai en effet le projet de quitter la boite, et de lancer mon petit business. Cette expérience, éprouvante mais si enrichissante, m’a prouvé que j’en étais capable, alors, j’ai décidé de me lancer.
Vous me direz qu’avec des patrons aussi despotiques, n’importe quelle personne censée aurait fui, et bien plus tôt que moi. J’imagine aussi que vous vous demandez bien pourquoi j’ai quitté mon ancienne boite, grande entreprise s’il en est, où mes conditions de travail étaient autrement plus cool – et avantageuses : je ne vous ai pas parlé du salaire mais croyez-moi, vous ne voulez pas savoir -, pour rejoindre cette TPE. Cela vous étonnera sans doute, mais pourtant, je sais que j’aurai du mal à les quitter. Je ne compte pas vraiment le faire, d’ailleurs, du moins pas à plein temps.
Car malgré tout, je suis très attachée à mes patrons.
Dans le fond, ils ne sont pas si terribles. Ils sont même attendrissants, tous les deux. Et ils m’aiment bien. Beaucoup. Passionnément. Fait suffisamment rare pour être souligné, mes patrons ne se privent jamais de me le rappeler. Souvent, quand je me prends une avoinée, après un énième appel intempestif ou parfois comme ça, gratuitement; ils reviennent vers moi, un peu penaud, pour me dire : « C’est toi la meilleure. Je t’aime… Maman »
Mes patrons ont 18 mois et 4 ans, travailler pour eux est définitivement épuisant, mais dieu sait si je les aime, mes enfants.
Et le votre de patron, il est comment ? On me souffle dans l’oreillette que ce type de management est fréquent, chez les petits patrons… D’ailleurs, si jamais vous aviez reconnu VOTRE patron dans mon texte, chut, surtout, ne le dites à personne 🙂
93 comments
Qu’est ce que tu m’as fait rire ! C’est malin, j‘ai dû avoir l’air d’une folle aux yeux de mes voisins de météo (oui saches que je capte aussi là). Je connais bien le régime Polpot-Mussolini… et tu vois, j’aimerais bien que la guerre se termine pour reprendre une vie un poil plus normale 😉
Tes voisins de météo ?! (j’ai compris hein :-P). Malheureusement je crois que la guerre est longue ! Heureusement les trêves sont nombreuses. Courage 😉
Mais quelle fin ! tu es la meilleure ! J’ai reconnu mon patron (et ems enfants aussi)
Oh merci 🙂 Je suis assez stupéfaite du nombre de personnes (des femmes, tiens tiens) qui reconnaissent leur patron ! Presque plus que leurs enfants. C’est inquiétant.
La vache ! Je lisais et j’hallucinais ! Excellent ! Belle chute !
Merci ! Tout était fait pour pièger le lecteur, alors je suis contente que ça ait marché 😛
J’adore
Très bien écrit !
Merci beaucoup !!
non mais je me suis fait avoir comme un lapin de 2 semaines. Je comprenais pas de quel boulot tu parlais, j’étais paumée, il me semblais bien que tu ne m’avais jamais parlé d’avoir travaillé dans une petite structure…………………………. bref, je suis partie a fond dans le mur !!!! j’ai réalisé au dernier chapitre . AU DERNIER CHAPITRE !!! suis fatiguée moi, je dois être un peu surmenée !
bon enfin je suis un peu rassurée, je croyais que tu avais été harcelée au boulot ! enfin quoique cela dit je suis pas sure que ça soit très rassurant.. mais bon en théorie on va vers des patrons qui vont apprendre à se prendre en charge petit à petit….
Mon petit lapin … 😛 C’est drôle parce que finalement ce sont apparemment les gens qui me connaissent le mieux qui ont le plus marché ! Je te parle de Biquet a qui j’ai dû expliquer l’article ? A sa décharge je n’avais pas la même chute, visiblement c’était trop subtil (pour lui) (un homme) (qui ne connait pas assez les mercredis à la maison, visiblement :-P)
Tu m’as eu 😜 Mais moi par contre ma boss est vraiment plus tyrannique que mes deux filles réunies alors ça me paraissait plausible
Et bien !! J’espère que tu l’as quitté ?
Je n’ai pas compris tout de suite, et j’ai trouvé ça grave. Je me suis dit ‘c’est un pervers le gars’ et puis quand tu t’es mise à raconter que tu rangeais son bureau, ça a fait tilt et j’ai souri. Ce qui est peut-être grave, si c’était vraiment un patron, ça serait affligeant mais si c’est nos gosses XD Bref, j’ai les mêmes modèles. A noter qu’ils ne se contentent pas d’attendre derrière la porte des toilettes et qu’lis se servent aussi régulièrement de moi comme fauteuil ou essuie tout. ais bon, l’avantage du burn out c’est que tu peux te mettre en arrêt de travail, contre le burn out maternel par contre, j’ai pas de solution (à part manger leur bonbecs en loucedé)
Aaah oui je confirme que je garde la porte ouverte et j’ai régulièrement un invité avec moi. Mais ça aurait été un peu gros dans l’article … 😛 Oui c’est vrai ça, le burn out maternel, tu n’as pas d’arrêt ! Demmerde toi cocotte … 🙁
ah ah non mais énorme je ne m’y attendais pas
Tant mieux : c’était le but 😉
C’est bien la première fois que je lis deux fois le même article à la suite. Merci pour la bonne humeur ☺
Avec plaisir !! merci pour ce gentil petit mot 🙂
Excellent ! Et dans ce cas-là, les prudhommes font la sourde oreille, évidemment… Allez, j’ai à peu près les mêmes à la maison, on se sert les coudes !
Quel dur métier que celui de maman ! Que font les syndicats ??!
Et de réaliser que même les patrons féminins peuvent nous asservir également à ce point 😉…! Bravo pour ce combat que tu mènes, nous ferons bien valoir nos droits un jour !
Un jour on sera payé à la hauteur de notre travail tu crois ? 😉
Super j’étais captivé …quelle chute ! bravo pour l’écriture …..
Merci beaucoup !!
Je ne m’attendais pas à cette chute! C’est joliment écrit! Bravo!
C’est vrai que nos enfants peuvent être de sacré petits tyrans, parfois. A nous, les mamans de savoir canaliser cette exigence pleine d’énergie. Dans leur intérêt, d’ailleurs!
Merci pour ce partage.
Merci beaucoup ! Oui il y a aussi tellement de bons côtés, heureusement ! Et puis surtout, malgré la tyrannie des plus petits on sait qu’elle ne cache aucune malveillance, ni aucune arrière-pensée et surtout pas d’intention de nuire 😉 Contrairement peut-être à certains patrons … 😉
ah ah ah tu m’as eu, j’étais en train d’halluciner sur tes conditions de travail lol
Mais tu peux ! C’est un scandale ! Je compte faire grève prochainement d’ailleurs 😛
Belle chute!! Tu m’as eu aussi et je t’ai presque pris pour une folle de rester là ^^
J’avoue pour le moment, je n’ai pas l’impression d’avoir ces conditions de travail avec Tess mais ça viendra bien assez tôt je pense, surtout si un deuxième se décide un jour 😉
En vrai, ce n’est pas si terrible 😉 La preuve, je n’ai toujours pas démissionné ! Je te souhaite de connaitre vite la double tyrannie en tout cas 😉 !!
Mais c’est que j’y ai cru !!!! Haha, jolie chute 😉
Merci beaucoup !! 🙂
[…] Virginie de Neleditesapersonne : Mon patron […]
Très drôle!!! J’étais restée bloquée sur le fait que tu faisais aussi le dej de ton patron, je me disais « cest bizarre pourtant elle a l’air intelligente et marrante cette fille!!! Comment elle peut accepter de faire aussi son dej non mais! 🙂 Excellent artricle à lire, merci!!
Ahahah merci 🙂 Et si tu savais, je leur torche même le c** 😉
Tu m’as eu ! J’étais déjà entrain de me dire « FUIS ! COURS AUSSI VITE QUE TU PEUX ! »
Le problème étant que non, pas possible de fuir !
Encore un billet super fort, merci Virginie
😛 Merci beaucoup Cécile ! Je suis en ce moment même en RTT bien mérité pour tout te dire 😉
waw excellent article !!!! quelle chute je ne m’y attendais pas du tout ! bravo c’est EXCELLENT !
Merci beaucoup !!
Je découvre ton blog avec cet article, bravo, il est très percutant ! J’étais effarée par ce que te faisaient subir ces patrons tyranniques maintenant je comprends mieux pourquoi tu as quitté ton ancien emploi 😉
Merci beaucoup ! et bienvenue ;-). Et oui les tyrans de ce genre savent se faire pardonner 😉
Ahah as-tu pensé à te syndicaliser ?! 😉 Excellent article !
Tu parles, les syndicats font la sourde oreille, c’est un scandale !! 😉 Merci beaucoup !!
j’y ai cru jusqu’à la fin! 🙂
C’était un peu le but, merci !! 🙂
Je suis bien heureuse de découvrir ce blog avec cet article ! Très percutant, pertinent et bien écrit, j’adore ! Bravo, et merci pour cette franche tranche de rire 🙂
Merci beaucoup, et bienvenue alors !!
Alors là, tu m’as définitivement scotchée ;-D
Héhéhé … c’était le but 😛
Excellent texte ! Une belle chute, bravo 🙂
Merci beaucoup 🙂 !!
MAGNIFIQUE. Je n’ai pas marché j’ai couru, hallucinant à chaque ligne de tes conditions de travail 😀
Et je n’ai pas vu arriver la chute un seul instant.
Ça me rappelle une remarque que je me faisais quelques jours après la naissance du Lutin quand il hurlait « si mon boss me parlait sur ce ton je lui aurais claqué ma dém’ depuis longtemps »
Tu m’étonnes ^^ Quand on parle de dévotion maternelle… 😉 Merci beaucoup en tout cas !
Olala j’étais deja en train de me chauffer en mode « nan mais c’est quoi ce pervers narcissique en puissance ! Et en plus elle veut pas les quitter mais c’est le syndrome de Stockholm ou je m’y connais pas ! » 🤣 Super tournure, je l’ai meme lu à mon homme tellement j’ai trouvé ca fort !! 😘
Ah mais C’EST le syndrome de Stockholm, et le pire c’est que j’aime tellement ça 😛 Merci beaucoup en tout cas, ça me fait vraiment plaisir 🙂
Ha non mais jadooooooooore !!!!! J’y ai cru à 300% j’étais déjà en train de réfléchir au commentaire que j’allais écrire ! Bravo bravo
Ahaha « Non mais Virginie, vraiment, tu ne peux pas accepter ça » … 😛 En en vrai, c’est parfois encore pire … mais j’en redemande !! Merci beaucoup en tout cas :-))
Superbe ! Et quelle chute, je me suis aussi faite totalement avoir aussi 😂😂😂. Je commençais même à fulminer « mais ils sont vraiment tous pareils, c’est scandaleux !! »
Bon il faut dire que j’ai quitté il y a peut de temps un patron comme tu le décris au début !
Je préfère amplement mes 2 petites patronnes à la maison. Cet article mérite une seconde lecture avec la connaissance pleine du sujet 😀
Merci mille fois !! Et oui, c’est dingue le nombre de « vrais » patrons qui se comportent comme des enfants ^^Dans ces cas là il vaut mieux fuir, tu as bien fait !!
Alors là, je reste sur le cu* ! Une plume magnifique, j’ai dévoré ton texte ! Et la fin, je ne m’y attendais pas du tout… (pour info, je découvre pour la première fois ton blog, et je ne savais pas que tu étais maman). Je l’ai relu une seconde fois, cette fois-ci en connaissant la chute, c’est brillant haha. Bravo, et merci pour ce moment ! Je le partage à mes anciennes collègues… mamans 😉
Et bien, merci beaucoup, ça me touche beaucoup !!
Mon dieu cet article est PAR-FAIT! J’ai commencé à comprendre quand tu parlais de ses monologues pendant le supposé repos de l’aprem…puisqu’à la minute même où je lisais ces lignes, mon patron de presqu’4ans était en train de refaire le monde depuis une bonne demi-heure à l’étage! Je vais tenter de diviser le pouvoir avec l’arrivée d’un.e associé.e au printemps, on verra si j’ai une coalition dictatoriale ou si c’est « diviser pour mieux régner » 😉
Ahaha oui ils sont tous pareils 😉 Merci beaucoup pour ton message, plein de bonheur à venir alors, et ne t’inquiète pas, les pires des petits patrons sont toujours plus agréables que le meilleur des grands 😛 (enfin, je crois ;-))
J’adore le final ! Tu m’as bien eu ! Il faut avouer que ton récit me faisait vraiment penser à mon ex-chef et pour le coup je suis bien contente d’avoir justement fait une reconversion 😉.
Merci beaucoup ! Ah oui,n je peux comprendre qu’un tel patron (de plus de plus 18 ans évidemment) donne envie de se lancer dans une reconversion ! Je te souhaite plein de belles choses pour celle ci alors !
J’ai marché à fond! C’est génial! Bravo!
Ahahah, tant mieux 😛 Merci beaucoup !!
Ah oui, j’y ai bien cru ! En stage il m’est arrivé de tomber sur un patron lunatique et narcissique, alors j’imaginais bien la scène !
Mais ces petits tyrans dont tu parles, je les connais bien et ils sont quand même bien plus sympas au final ! 😉
Non mais qui sont ces tarés ?! j’ai l’impression qu’on en a tous connu des comme ça … et le pire, ce sont souvent les plus hauts placés ! Vive les petits patrons de moins de 10 ans, au moins eux sont réellement bienveillants ^^
Waw! Magnifique artiste! Je me suis faite avoir comme une bleue.
Mais du coup, tu fais me rendre compte que mes anciens patrons (réellement) se comportent comme des enfants de 18 mois et 4 ans. C’est triste pour eux.
Par contre, j’ai fui 😀
En tout cas, vraiment bravo pour ce texte!
Et bien, merci beaucoup pour ce commentaire qui me va droit au cœur ! Visiblement il y a beaucoup plus de patrons de ce style dans la vraie vie que ce que je ne pensais, tu as bien fais de fuir !!
Ahahaha mais ton article est tellement génial !!! Rien lu d’aussi mignon depuis longtemps. Le parallèle est vraiment bien trouvé 🙂
Merci beaucoup !!! Il y a en effet beaucoup de similitudes (quand je dis qu’être mère devrait être rémunéré :-P)
Ahhh haha joli !! Je n’ai pas d’enfant et je n’ai absolument rien vu venir jusqu’aux derniers mots où tu dis « mes enfants » 😀
Bravo pour ce texte 🙂
Merci beaucoup ! Bon et bien tu vois ce qui t’attend si un jour tu venais à en avoir 😛
Oh lalala plus je lisais et je me disais non! Ce n’est pas possible 😱 bravo pour ce texte j’y ai cru 😂 autant cette abnégation me semble « normale » pour nos enfants autant cela arrive aussi malheureusement beaucoup trop souvent dans le monde professionnel 😟
J’y ai reconnu également un ancien patron malheureusement
Je dois dire que je suis désagréablement surprise du nombre de commentaires qui m’affirment que leurs « vrais » patrons sont comme ça 🙁 Il faudrait peut être que ces patrons là se posent des questions si finalement ils agisennt comme des enfants de 4 ans ! Merci en tout cas pour ton message ici !
je vois exactement ce que tu ressens, mes patrons sont un couple et je me reconnais un peu dans ton histoire
En couple ? Arf il parait que ce sont les pires ;-)))
Comment je me suis tombée dans le piège. Je me disais non non c’est pas possible de supporter ça 😂😂😂. Bravo 👏👏👏
Et si, c’est possible de supporter ça !! Mais uniquement parce qu’ils ont moins de 5 ans 😉
Mdr! J’y ai vraiment cru à l’histoire du patron lol. Bravo pour ce bel article :*
Mouahaha … c’était le but 😛 Merci à toi !!
Non mais il est excellent cet article ! Bravo !
Merci beaucoup !!
Génial! J’adore ton article et avec ma fille de 4 ans et mon fils de 21 mois, je suis dans le même cas :-).
Merci beaucoup !! Nous sommes nombreux a être exploités, et ce, dans la plus grande indifférence ! C’est un vrai scandale 😉
Génial !
Merci beaucoup !! 🙂
Exceptionnel! Vraiment bravo!! J’ai dû relire, chose qui ne m’arrive jamais, j’y ai crû jusqu’au bout. D’autant plus que je découvre tout juste votre blog. Sûr que ça donne envie d’y revenir! Merci!
Et c’est qu’elle a plus d’un article dans son sac, cette sacrée Virginie ! mais chut, ne le dites à personne ! 😉
Oh et bien merci beaucoup, et bienvenue par ici alors !! Et Merci Marie, je vais plus rentrer dans mes bottes avec tout ça moi ^^
[…] décider), sur les techniques à adopter pour rester focus sur tes objectifs et projets quand aucun patron n’est là pour te botter le […]